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Par-ti-ci-pez ! Le forum est un lieu de vie


Bouille

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Wouah, elle tente bibliothécaire, c'est sûr, la petite cachottière !


Petit troufion veut prendre du galon. :tongue: 


 


Mais il y a des moments ou nécessité fait loi.... :wink:  


 


Mes vœux t'accompagnent ma Boubouille, et tu sais à quel point c'est sincère !


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Oui, oui, bibliothécaire !


Une fois tous les trois ans, hein...


 


Je n'en ai guère parlé en ces lieux, rapport au fait que je n'ai pas pu préparer le concours correctement. Pas pu m'inscrire au CNFPT, refusée à Médiat. Préparation personnelle réduite à zéro pour diverses causes personnelles...


Je révise actuellement ma méthodo, et je ferai tout pour finir ma note de synthèse, cette fois (en 2011 je ne l'avais pas terminée = élimination).


Après, le reste... Advienne que pourra. Inch'Allah !


 


L'ambition et le galon, c'est bon. Surtout pour la hauteur de talon ! :wink:


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Fais gaffe aux fautes d'orthographe ma grande, t'as une légère tendance (c'est peut-être le côté post qui joue...), mais quand le vois qu'ils enlèvent un point pour 2 fautes ! (Alors que sur les copies d’agrégation de français, ils ont abandonné depuis longtemps ...).


 


Il y a une différence entre chercher le galon pour le galon et l'ambition pour l'ambition, et chercher simplement à se positionner dans son contexte clairement par rapport à d'autres qui ont le regard fixé la-dessus, et se faire simplement valoir pour ce qu'on est.


 


Le monde est ce qu'il est : avec un galon on t'écoute mieux, même si tu dis la même chose.


 


Je dirais que le galon des autres c'est un sonotone pour les imbéciles qui les écoutent


 


Et comme y a de plus en plus de sourdingues....


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Oui, je fais de plus en plus de fautes. Une cata. Dire que quand j'étais ado, j'étais championne d'orthographe de mon collège...


 


 




Le monde est ce qu'il est : avec un galon on t'écoute mieux, même si tu dis la même chose.


 


Je dirais que le galon des autres c'est un sonotone pour les imbéciles qui les écoutent




 


Oui, j'ai remarqué. Toute la question est de savoir si on veut incarner un sonotone pour imbéciles.


Des fois j'ai des doutes. Mais si j'arrive à l'oral, il ne faudra pas que je les exprime, ces doutes...


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Non, fais pas comme Lunalithe, qui leur a dit que le concours était injuste ! Elle a payé l'addition toute seule après... :cry:


 


De toutes façons, même galonnée, tu restera le plus beau sonotone qu'on ait jamais vu (sur la planète Terre, niveau galactique faut pas pousser non plus... :tongue: )


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Bon courage Bouille !

La tactique du déchaussage discret sous la table pour libérer l'énergie par les pieds est pas mal, par contre tu ne pourras pas l'utiliser à l'oral (je te laisse retrouver les posts ad hoc dans le topic ad hoc sur la tenue appropriée pour impressionner un jury dès l'entrée, y compris au niveau des arpions).

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Oh non, je deviens l'exemple à ne surtout pas suivre :cry: 

 

Et dans 3 ans, sur Agorabib, quand j'aurai changé de pseudo pour redevenir anonyme, la Légende de Lunalithe se transmettra encore "Hé, et surtout, fais pas la connerie de celle que l'on appelait Lunalithe, ne donne pas ton avis !". Ce à quoi les prochains candidats diront "Pffff, y-a-t-il vraiment eu quelqu'un d'aussi stupide ? C'est une légende c'est sûr !".

 

Ah, quelle tristesse ! :rolleyes:
 

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O, légendaire Lulu, tu oublies qu'il y en a un qu'a fait pire que toi, c'est Yippee Yi Yay ! Sauf qu'on en entend plus parler. Alors que toi, tu restes et tu témoignes. Tu assumes, tu revendiques, tu manifestes. Et ça c'est beau, c'est grand, c'est homérique. La légende naît tout doucement. Et plus tard tu raconteras à tes petits enfants comment maman s'est tapé un 8 pour cause de franchise mal placée. Et puis plus tard encore quelqu'un écrira un livre "Lunalithe, telle qu'elle fut" ou un autre truc ronflant. Et là ça sera la gloire. Tu finiras en citation de bas de page dans "le Metier de bibliothécaire". Jusqu'à ce que quelqu'un dise, des générations après, : mais c'est une légende, cette fille là n'a jamais existé. Et là tu deviendras un mythe. Comme le bibliothécaire d'Alexandrie. Y a pas plus haut qu'un mythe.


 


Au fait, tant pour le mythe et l'Histoire que pour les archives de Lomena : quelle phrase as-tu exactement prononcé ? T'en souviens-tu , mythique Lulu ? :) 

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Ouais, bon, je revendique pas trop non plus hein, et j'assume moyen aussi... Je m'autoflagelle beaucoup par contre. Mais enfin si tu dis que je deviendrai un mythe, un grand, un beau, un intouchable mythe, alors ça va. Tu crois que je pourrais devenir une Déesse à la longue ? Ca me plairait bien, ça. "Lunalithe, la Déesse des francs-parleurs". J'aurai des temples où les gens viendraient jurer, et s'énerver, et puis pourquoi pas feraient des orgies sous une statue de moi. Oh la la, ça serait super !


 


Mais je m'égare.


 


Je ne sais plus exactement les mots que j'ai employé. Je sais que la question était "à quoi servent les concours ? Pourquoi vous devez passer les concours alors que vous avez un diplôme dans les Métiers du Livre ?". Après plusieurs réponses qui n'ont pas fait mouche, j'ai avoué ne pas savoir ce qu'ils attendaient comme réponse. Le monsieur donc de me dire "Les concours servent à mettre tout le monde au même niveau". Et là je me suis emportée "Ah non, alors là je ne suis pas du tout d'accord avec ça !" (c'est un peu ma catch phrase, c'est triste, ça fait des années que je suis une chieuse en fait) Et je leur ai dit que tout le monde n'était pas capable de passer un concours, que tout le monde ne pouvait pas arriver à être à l'aise devant un jury par exemple. J'aurai dû m'étonner de voir qu'ils ont tous pris un air surpris devant ma réponse, ne réussissant pas à rester impassible comme le veut leur mission ; mais non, ni moi, ni ma petite voix intérieur n'a réalisé que c'était le moment de se taire. Mais comme ils ont hochés la tête, j'ai naïvement pensé qu'ils étaient d'accord avec moi...


En plus voilà, c'était pas si violent ! C'est triste...


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"Les concours servent à mettre tout le monde au même niveau"


 


Comment effectivement ne pas réagir à cette énormité. C'est le mythe de "l'égalité des chances" qui constitue la pierre angulaire de toute l'education républicaine, et qui se termine en beauté devant le soi-disant égalitarisme des concours. En disant cela tu foulais aux pieds toutes leurs certitudes de nantis, fils chanceux de la bienveillante République. Un crime de lèse-égalité.


 


C'est quoi l'égalité des chances ? Une sombre hypocrisie : On fait abstraction de tout environnement et contexte, et on dit à la tortue et au lièvre, mes enfants voualà, vous allez partir pour une course qu'on appelle la vie. Vous voyez, vous partez sur la même ligne de départ, au même top chrono. Vous êtes donc à égalité. Après c'est une question de chances...


 


IRL La Fontaine n'existe pas. Les inégalités si. Et le facteur chance est une inégalité de plus.


 


Alors Lunamythe, si tu dois être une chieuse en dénonçant cela, continue à laisser parler ta petite voix intérieure.   :) 


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N'empêche, c'est pas comme ça que j'aurai le concours !! :tongue:


 


C'est terrible parce que je pense que si on me repose ce genre de question, que ce soit en concours ou ailleurs, ça ne me servira pas de leçons, jamais je n'aurais l'hypocrisie nécessaire pour avoir une réponse politiquement correcte.


 


En tout cas, j'aime bien l'exemple Lafontaine. C'est tout à fait ça. Je trouve ça d'ailleurs gonflé de "prétendre" à l'égalité lorsque tu es jury de concours. C'est honteux.


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Oui, d'autant plus qu'on sait maintenant qu'en plus ils ont les parcours des candidats sous les yeux et se "donnent le droit" de booster un peu celui-ci plutôt que celui-là ! :sick:


 


Ceci dit, je pense qu'on est tous capables d'être hypocrites quand il s'agit de son avenir . Ou alors faut prendre des cours de theâtre, ce serait alors la meilleure prépa à un oral ! :)


Modifié par Ferris
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Ceci dit, je pense qu'on est tous capables d'être hypocrites quand il s'agit de son avenir . Ou alors faut prendre des cours de theâtre, ce serait alors la meilleure prépa à un oral ! :)

 

Les cours de théatre sont une bonne idée.

Il m'en faudrait parfois pour garder bonne figure devant certaines personnes - public ou collègues, d'ailleurs... :angel:

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Lunalithe, par rapport à ta réponse au jury, pour toi tu t'es grillée, mais je pense que eux ça leur fait du bien de temps en temps de se prendre à la figure autre chose que l'hypocrisie attendue. J'espère au moins que ça t'as fait du bien sur le moment :)


Peut-être la prochaine fois (mais ce serait vraiment pas de bol de tomber sur la même question deux fois), tu peux essayer de défendre ton bout de gras avec des arguments plus "scientifiques", en t'appuyant par exemple sur des statistiques : je pense que si on compare le milieu social dont sont issus les lauréats des concours avec le milieu social dont sont issus les diplômés d'IUT ou les contractuels à poste égal, on doit avoir quelques écarts. Bon de telles statistiques n'existent surement pas... mais ça se tente.


Tu peux aussi parler des conséquences absurdes du système des concours qui fait qu'on a des reçus-collés qui ne trouvent pas de postes parce qu'ils n'ont pas d'expérience ou de qualifications, alors que des personnes expérimentées occupent les postes de contractuels parce qu'elles n'arrivent pas à avoir le concours. Tu peux aussi parler de l'augmentation des CDI dans la fonction publique qui montre qu'il y a un besoin que les concours ne parviennent pas à remplir...


Tu peux aussi faire des comparaisons avec l'international, sachant que la France est un des seuls pays à avoir un système aussi verrouillé, mais c'est risqué parce les membres des jurys, souvent eux-mêmes issus de concours, sont souvent persuadés de la supériorité du système français qu'ils voient comme parfaitement méritocratique...


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Lunalithe. Je me permets de te donner le conseil inverse, du moins sur ces sujets là. Ces gens-là croient au mythe de l'égalité républicaine. Ils en sont les défenseurs statutaires et s'en croient même les produits. Même les chiffres de l'IGA noient le poisson en ne donnant pas le chiffre réel des reçus-collés. Ce n'est pas leur intérêt, il leur faut prouver que le système fonctionne.. Allant jusqu'à pretendre que ces chiffres n'auraient aucune valeur de toutes façon puisque des candidats ont certainement trouvé un poste dans le privé (caissière...), comme si c'était pareil !


 


Non, sur ces sujets, on triche avec habileté et enthousiasme, on est de leur avis. Ou on prend des risques inutiles.


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Dans ce jeux-là, on esquive la question.


 


Parce qu'on ne dit pas à un élu qu'il est illégitime.


Ni aux collègues (qui en ont peut-être bavé(e)s pour avoir leurs propres concours) qu'elles ne sont pas légitimes dans ce rôle.


En décodé : que la FPT n'est pas vraiment légitime à juger les gens, ni égalitaire. (Devoir de réserve ? :wink: )


 


On ne critique pas non plus le supérieur hiérarchique (devoir d'obéissance).


 


Et puis, il faut réfléchir un peu à cette idée de concours.


Est-ce que c'est vraiment inégalitaire ?


Comment, dans un groupe, peut-on sélectionner ceux qui vont devenir chef, de ceux qui ne le seront pas ?


 


Par la notation des collègues sur place ?


Mais là, je me rappelle du fils d'un ami, bloqué à son poste par son Colonel, parce que ce brave Colonel ne pouvait pas se passer de ses services : qui aurait-il mis à la place ? Donc des notes et des rapports dégueulasses pour le bloquer dans sa situation.


 


Avec un concours, on s'affranchit du regard positif ou négatif de l'entourage.


Là, bien sûr, on peut regretter que les jurys ne se déplacent pas dans les structures pour juger les individus sur place, mais s'ils passent, incognito, un jour où vous n'êtes pas en forme, un jour où un lecteur chiant arrive... Ça ne change rien, vous serez écartés par le hasard. Ce serait encore plus injuste.


Et si vous connaissez la date de leur passage, vous ne serez pas plus naturels, vous serez stressés comme pour un concours.


 


Dans un concours, on vous demande des connaissances théoriques, mais aussi d'avoir une certaine prestance à l'oral.


Surtout à un poste de manager. Il faut être "dans le rôle" (l'idée du théâtre est excellente, et plus excellente encore car le théâtre, c'est de très nombreuses répétitions pour être dans le rôle).


Ce rôle, il faut déjà le vivre, il faut s'en donner les moyens.


 


Il faut s'être penché sur de nombreuses questions, dont celle de l'égalité du concours.


Et se dire : y a-t-il mieux à proposer ?


Pourrait-on avoir une promotion plus juste et plus équilibrée ?


Qui ne bloque pas des jeunes talentueux, au détriment d'anciens qui peuvent avoir une vision passéiste et bloquer le système.


 


L'équilibre n'est pas facile à trouver.


 


Au bilan, j'esquiverai la question en disant : je n'ai pas mieux à proposer.


 


Et puis, avec le concours, il n'y a pas le problème de coucher avec le patron pour arriver à ses fins.


A ce niveau-là, le concours c'est plutôt égalitaire, ce sont les compétences et les connaissances qui priment.


Pas les chances génétiques.


 


Enfin, peut-être. :wink:


  Bernard


Modifié par B. Majour
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"L'égalité des chances, c'est le droit de ne pas dépendre exclusivement de la chance, ni de la malchance. C'est le droit égal, pour chacun, de faire ses preuves, d'exploiter ses talents, de surmonter, au moins partiellement, ses faiblesses. C'est le droit de réussir, autant qu'on le peut et qu'on le mérite. C'est le droit de ne pas rester prisonnier de son origine, de son milieu, de son statut. C'est l'égalité mais actuelle, face à l'avenir. C'est le droit d'être libre, en se donnant les moyens de le devenir. C'est comme une justice anticipée, et anticipatrice : c'est protéger l'avenir, autant que faire se peut, contre les injustices du passé, et même du présent."
 

André Comte-Sponville - Guide républicain - 2004

 

@Bernard. Désolé,mais même la "promotion canapé" n'est pas égalitaire du tout. Il y faut certaines qualités et compétences naturelles qui font que tout le monde n'aura pas sa chance. A se demander même si elle n'est pas plus inégalitaire que le concours. Mais on peut au moins être sûrs d'une chose : si toutes les bibliothécaires étaient moches, revêches et chignons-lunettes, on pourrait considérer qu'il s'agit là d'un facteur d'égalité. Sinon, il y a l'anonymat réel, complet : pas de dossiers, un sac sur la tête avec deux trous pour les yeux, une tunique genre Ku Klux Klan, un vocodeur avec correcteur incorporé de fautes d'expression. Pareil au recrutement.

 

Dire que le sourire aguichant d'une jolie fille peut foutre en l'air plus de 200 ans d'égalité républicaine, c'est à désespérer de tout système.

Modifié par Ferris
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Zut !


Je voulais bien dire que la promotion canapé n'était pas égalitaire, mais que le concours, lui, l'était à ce niveau. (Je corrige)


 


Oui, donc promotion canapé, bien peu de bi-sexuels parmi les chefs !


Ce n'est pas du tout égalitaire. :whistle:


 


Pour bien faire, il faudrait que le concours passe par Webcam interposée, avec juste le micro ouvert et la voix déformée.


Mais même là, le timbre de voix compte encore.


 


On n'est pas sortis de l'auberge concours !


 


Sinon, on peut tirer les places à la roue de la chance.


Ou on peut envisager la roulette russe, pour les candidats les plus acharnés. :frantics:


  Bernard


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Mes excuses, j'avais mal compris. Mais dans les deux cas il y avait inégalité. Seuls les critères différaient. Dont la qualité du canapé. On ne promotionne pas de la même façon sur du cuir pleine peau et sur du simili.


 


Attention aussi au discours sur le "talent". Tous les "mots qui chantent plus qu’ils ne parlent", comme disait Paul Valéry, sont dangereux et finissent par se retrouver au cœur du discours populaire : un jeune a du talent et pas d'experience, un vieux à l'expérience mais pas de talent etc, idem pour les capacités d'innovation (jeune), la disponibilité (jeune mâle)...Des quantités de poncifs qui ne servent qu'à opposer les générations entre elles. Le gâteau se fait rare, le vieux gêne et le jeune se retrouve du coup paré de tous les talents. Idem pour la parité. (ATTENTION BERNARD, DANGER, NE PAS REAGIR TROP VITE, NE PAS SE SENTIR VISE, RELIRE LE MESSAGE, ACHTUNG  : je ne dis pas que c'est ce que tu dis, je dis que ce mot, et bien d'autres, me fait penser à ça. Ben oui y a des mots qui me font penser)


 


La chance est une inégalité de plus puisque tout le monde n'en a pas....Donc la roulette russe serait scandaleusement inégalitaire. Sans compter les frais de moquette. :tongue:


 


Soit le "management", pour le recrutement d'un chef sans expérience de chef , exige des qualités et des connaissances précises, au quel cas elles doivent pouvoir être précisées dans des questions, voire des tests. Soit on a ou pas une "gueule" de chef, une prestance, un âge, un sexe, des trucs de chef, et là c'est à la tête du client et selon le feeling d'une bande d'hurluberlus n'y connaissant rien. Quoi ? On exigerait de nous-même une certaine expertise dans nos domaines culturels respectifs, et pour notre rôle d'encadrant, rien de précis, sauf la gueule de l'emploi ? C'est quoi ça ?


 


Idem pour "l'esprit de service public". Important ça. Fondamental. Fonction publique n'est pas nécessairement synonyme de service public. Donc, comment, en période de crise où tout le monde veut appartenir à la Fonction publique, peut-on repérer un candidat qui a plus le sens du service public qu'un autre dont les motivations premières seraient davantage de pouvoir élever sa petite famille tranquillement avec un salaire garanti à vie ? Des suggestions ?


 


On remarque d'ailleurs que beaucoup de gens se sentent obligés de préciser : si j'avais voulu faire du fric, j'aurais choisi un autre métier. Certes. Accepter un métier peu payé serait donc le principal critère de motivation/qualité/sens du service public d'un candidat ? Ou du moins déjà une bonne preuve ? A ce tarif là les personnels de service, qui passent leur vie  nettoyer la merde des autres pour pas un rond, sont les personnels les plus motivés et méritants de la fonction publique. Et on devrait le dire à tous candidats donnant ce genre de réponse.


 


Et un pistonné ? Mais qu'est-ce qu'on a à taper sur les pistonnés ? Pourquoi ils n'auraient pas du talent, de la motivation, de la disponibilité ? Mais c'est vrai ça, madame...Et puis d'abord on ne dit pas un pistonné, on dit "une personne qui nous est recommandée par". Ah, c'est différent, c'est vrai.


 


Cette question restera sans réponse jusqu'au jour où ce fameux statut disparaîtra. Certains y travaillent d'arrache-pied. Pas pour améliorer le service public, pour faire des économies.


 


Rappelons enfin pour le fun que le candidat recruté doit théoriquement faire ses preuves pendant 1 an. Déja au bout de 6 mois on est censé faire un petit bilan. En fait on garde quasiment tout le monde. Exit ainsi la dernière possibilité de recruter la bonne personne pour le bon poste.


 


En attendant, le développement des méthodes de recrutement non discriminatoires (recrutement par simulation, recrutement sans CV) est actuellement très sérieusement à l'étude. Car l'inégalité au niveau des recrutements est cent fois supérieure à ce qu'elle peut-être au niveau de la sélection par concours. Imaginez un recrutement basé sur d'autres données : des données sans nom, sans âge, sans sexe, sans lieu d'habitation précisé, sans photo, voire même sans votre présence physique...Et rêvez cinq minutes.


http://www.lagazette...lacces-de-tous/


 


Si vous pensez que l'inégalité devant les concours est scandaleuse, essayer de louer un studio à Paris...


Modifié par Ferris
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Ce qui ne fonctionne pas c'est qu'il y a deux exigences en France qui se contredisent: nous avons des formations professionnelles et nous avons des concours, et l'un et l'autre n'ont rien à voir: un seul grade (B+) exige un diplôme professionnel et ce n'est vraiment pas celui qui recrute le plus (voir les chiffres de cette année en Etat). Ça nous fait donc des diplômés compétents non titulaires et des titulaires non diplômés (je parle des diplômes pro) qu'il faut former. Si le diplôme ou équivalent était un prérequis reconnu, on aurait moins de candidats "sacs d'espoir" collés, et les nouveaux titulaires seraient mieux préparés à ce qui les attend.


J'ai aussi l'impression pour avoir travaillé un peu à l'étranger (et je sais qu'il ne faut pas généraliser, parce ça dépend des endroits, des structures), qu'à d'autres endroits les profils professionnels des bibliothécaires sont bien plus variés que chez nous, que les personnels sont plus motivés, que les possibilités d'évolution sont plus simples, et qu'on peut y mener une carrière professionnelle épanouissante sans que ce soit le parcours du combattant à chaque étape. Ça fait moins de frustrés et l'ambiance de travail n'est pas la même.



 


Si vous pensez que l'inégalité devant les concours est scandaleuse, essayer de louer un studio à Paris...



Ce n'est pas parce qu'il y a la faim dans le monde qu'on ne doit pas s'indigner de la guerre en Ukraine...


Modifié par Pigranelle
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Si le diplôme ou équivalent était un prérequis reconnu, on aurait moins de candidats "sacs d'espoir" collés, et les nouveaux titulaires seraient mieux préparés à ce qui les attend.


 


C'est exact et cette situation de décalage a été dénoncée par les candidats eux-mêmes pour la FPT depuis assez longtemps à travers la question : a quoi ça sert de faire un DUT/DEUST puisqu'il faut le concours et que le concours est ouvert aux candidats sans formation préalable mais sur une simple base universitaire.


 


Pour le reste de l'Europe, la réponse est dans la variété du statut des agents publics (existence officielle d'une fonction publique dite d'emploi, par rapport à la FP dite de carrière, donc des contractuels, là où en France c'est une exception du droit qui ne concerne que 16% des gens en poste), des recrutements au merite parfois (Irlande), une réelle adéquation entre diplomes et formation etc..(diplome et formation correspondant au poste + experience professionnelle).http://books.google.fr/books?id=4qqJuLI23rcC&pg=PA11&dq=statut+des+agents+publics+en+europe&hl=fr&sa=X&ei=hXKIU9fsCPDY0QXt64DgBg&ved=0CDQQ6AEwAA#v=onepage&q=statut%20des%20agents%20publics%20en%20europe&f=false


 


L'harmonisation actuelle va dans le sens d'une FP de carrière. Mais les critères de recrutement restent encore très divers. Le rapport Silicani en 2008 allait encore plus dans ce sens : Le Livre blanc propose notamment d’évoluer vers une fonction publique de métiers dans laquelle une nouvelle organisation statutaire reposant sur 7 grandes filières métiers remplacerait la segmentation actuelle fondée sur plusieurs centaines de corps. D’autres propositions incluent: -(...)  la professionnalisation des modes de recrutement en donnant plus de place aux compétences qu’aux connaissances trop académiques et en ouvrant les jurys de concours à des professionnels du recrutement; (http://www.maire-info.com/etat-administration-centrale-elections/fonction-publique/livre-blanc-le-rapport-silicani-preconise-une-fonction-publique-de-metiers-article-9652


 


La premiere partie de la phrase en gras va dans le bon sens, Mais le dernier passage ne plaira pas à tout le monde, mais c'est déja un peu ce qui se passe dans le devoiement des oraux qui a été signalé. On n'ouvre pas encore les concours aux "professionnels du recrutement" mais on utilise déja leurs méthodes...


 


Depuis 2008, crise economique aidant, il semble qu'on ait totalement inversé la tendance et qu'on souhaite, au niveau de certains courants politiques, aller vers une FP de contractuels, mieux payés, mieux recrutés, mais en CDI. Les bibliothécaires anglais n'ont pas été protégés par leur statut lors de la fermeture de près de 300 bibliothèques...


 


 


PS. Ce n'est pas parce qu'on s'indigne de la situation en Ukraine qu'on aura moins faim dans le monde et qu'il sera plus facile de se loger à Paris..Et ce n'est pas parce qu'on dit : fermez la porte, il fait froid dehors, qu'il fera moins froid dehors quand la porte sera fermée  :tongue: 

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Les bibliothécaires anglais n'ont pas été protégés par leur statut lors de la fermeture de près de 300 bibliothèques...

Oui je pensais plus aux bibliothèques universitaires, je ne connais pas bien le statut des travailleurs en BM là-bas. C'est vrai que la flexibilité se paie au prix de la sécurité de l'emploi. Avec la France et le Royaume Uni on a peut être les deux extrêmes.

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Avec la France et le Royaume Uni on a peut être les deux extrêmes.

 

Lorsque j'étais à l'IUT (il y a 5 ans de cela), nos profs nous disait plutôt que c'était l'avenir de la France, l'extinction totale des bibliothèques... Ce que je trouvais à l'époque particulièrement stupide à dire à des élèves en métiers du Livre.

 

Je reconnais en tout cas qu'effectivement, les concours ne sont pas la solution, mais qu'il n'y a pas vraiment mieux. (Je peux toujours méditer ça, et dans 3 ans, au prochain oral, je serai zen sur le sujet)

Effectivement, les 1 an de stagiérisation, c'est presque une blague. Chez nous, il y a eu un cas d'une chef qui ne voulait pas que son agent soit titularisé - à juste titre. Eh bien l'agent a été titularisé quand même. C'était inconcevable de ne pas le faire, apparemment...

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Voulez-vous que je vous cause de cettte collègue qui vient travailler à la médiathèque une demi-journée par semaine depuis 8 ou 9 ans, sans avoir fait la moindre formation, et qui n'a jamais réussi à apprendre à couvrir un livre correctement ?


Et bien, au milieu de ses 3 ou 4 CDD à temps partiel qu'elle cumulait dans ma collectivité, cette demi-journée a été la première pour laquelle elle a été titularisée.


Donc, en effet, je n'ai jamais rencontré non plus une collectivité qui ne titularisait pas un stagiaire...


 


Nous gagnerions parfois à fonctionner comme le privé : t'es mauvais ? Tu sors.

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