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Vente symbolique/don d'ouvrages désherbés


Sylvain

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Nos élus nous ont demandé la liste précise des titres mis à la vente, est-ce que l'on vous impose la même chose ? Liste des titres mis à la vente ne veut pas dire liste des titres effectivement vendus, faites-vous ensuite le distingo ?

 

Ce que je trouve bizarre dans cette demande, c'est qu'elle fait doublon avec les listes que l'on édite lors des suppressions de docs de la base. Alors peut-être vos élus ne sont-ils pas au courant de vos listes de pilon ? Ou peut-être n'éditez-vous pas ces listes d'habitude ?

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Nous éditons chaque année la liste des ouvrages désherbés mais désormais à l'intérieur de celle-ci il y a 3 distinctions: les ouvrages qui partent au feu, les ouvrages proposés à la vente et une fois que la vente a eu lieu, le don des invendus à des asso.... Or nos élus veulent la liste titre à titre des ouvrages seulement mis à la vente, puis ensuite la liste de ceux réellement vendus. Ce qui est incroyablement coûteux en temps puisqu'il faut reprendre à chaque fois nos listing !


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Oui, je suis d'accord, je trouve cela très lourd.


Quand vous faites vos acquisitions, les élus ne vous demandent pas à chaque fois dans quel rayon exactement va partir ce document, avec quelle cote, et pourquoi vous l'avez acheté chez tel libraire et pas chez l'autre (quand vous avez plusieurs fournisseurs, évidemment)...


Alors pourquoi demander de telles précisions pour le désherbage ? Vous ont-ils donné une raison particulière ? Je crois qu'il faut leur signaler (c'est à dire calculer) le temps de travail supplémentaire que cela exige de vous.


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Il y a quelque temps j'étais en BU (du coté usager, pas en tant que pro), et il y avait dans le hall un charriot avec des livres désherbés, après avoir demandé des renseignements à l'accueil, on nous a dit que le charriot était là par erreur et qu'on ne pouvait pas prendre ces livres parce que les dons sont interdis, et par contre on nous a dit que ces mêmes livres seraient déversés dans une benne au petit matin, et qu'on pouvait aller piocher dans la benne :getlost:


D'où ma question: les BU sont-elles soumises à une législation différente? Est-il illégal de donner les livres désherbés aux étudiants?


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Bonjour


 


On peut lire ceci sur le site suivant  : http://scd-actus.univ-rennes2.fr/archives/27945


 


"Nous donnons environ 900 ouvrages retirés des rayons avec l’accord du conseil documentaire ."


 


Donc, là aussi, il faut obtenir le ou les accords.


Et il est bien plus facile de déclarer les livres "détruits" (mis dans la benne) que de passer par cette longue procédure, où les différents conseils peuvent demander justification titre à titre.


 


Peut-être que la loi sur l'autonomie des universités a permis ce genre de pratique du don.


 


Mais on peut lire ici, les raisons. (Normalement, il me semble que tout bien de l'Etat non détruit doit passer aux Domaines)


http://www.sudouest.fr/2012/11/17/j-avais-l-impression-d-etre-une-delinquante-881346-1391.php


« Ce n'est pas si simple, rétorque le directeur de la bibliothèque. La loi interdit de donner ces livres à des particuliers. Nous n'excluons pas d'organiser une braderie à l'avenir mais pour cela il faut engager une procédure très longue avec France Domaines. Sans compter qu'il faut voir le travail qu'une telle opération représente et nous fonctionnons déjà ici à flux tendu. »


 


Après, une fois que les livres sont dans la benne, ils sont déclarés "détruits".


Sauf que les Domaines peuvent vouloir constater la véritable destruction des biens, afin d'éviter les détournements de biens.


 


 


 


@Team Odyssud


 


"les ouvrages qui partent au feu, les ouvrages proposés à la vente et une fois que la vente a eu lieu, le don des invendus à des asso.... Or nos élus veulent la liste titre à titre des ouvrages seulement mis à la vente, puis ensuite la liste de ceux réellement vendus. Ce qui est incroyablement coûteux en temps puisqu'il faut reprendre à chaque fois nos listing !"


 


Pour se faciliter la vie, il me semble qu'un portable avec Excel (ou un tableur) à la caisse permettrait de faire rapidement la liste des documents vendus, en scannant simplement le code barre bibliothèque... (si vous êtes informatisé)


 


Bien sûr, dans le fichier Excel vous auriez votre listing (titre, auteur, code barre bibliothèque, prix de vente), et une colonne vendu "oui" ou vierge pour les invendus.


 


C'est de cette façon que je procéderais si j'étais assujetti à ce genre de compte-rendu pour les élus.


 


Même si vous n'avez pas de portable, vous pouvez avoir un listing papier classé par code barre bibliothèque et vous cochez tous les vendus... avant de remettre ce document à vos élus. (Pour un classement vertical, ça me paraît le plus simple et le plus économique en temps, car je doute qu'ils lisent le document fourni.)


 


Sauf, peut-être la somme finale de la vente. :wink:


D'où l'idée d'un tableur, d'un portable et d'une douchette.


 


Au sujet des ventes de livre provenant des bibliothèques


Je viens de voir passer une annonce de vente de livres BDP dans ma région.


http://biblio.gironde.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2181:grande-vente-publique-de-livres-a-1-&catid=111:gironde&Itemid=231


 


Maximum achat de 5 livres, pour 1 euro le livre.


Voilà qui limite l'arrivée des brocanteurs en tous genres, et qui garantit une certaine égalité de traitement.


 


Bien cordialement


  B. Majour

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La loi interdit de donner ces livres à des particuliers

 

 

Il me semblait justement que la loi de 2006 (voir réponse de la question posée à l'ENSSIB dans les précédents messages) mettait un terme à cette absurdité. 

Je ne comprends pas pourquoi les BM auraient le droit et pas les BU...

 

 

Sans compter qu'il faut voir le travail qu'une telle opération représente et nous fonctionnons déjà ici à flux tendu

 

Il me semble qu'une fois que les choses ont été validées par la tutelle mettre un carton à l'entrée avec les livres désherbés ne demande pas de travail supplémentaire, surtout si le désherbage est fait de façon régulière. J'ai d'ailleurs connu des BUFR qui le faisaient, mais je ne les citerai pas de peur qu'elles ne soient immédiatement poursuivies judiciairement. 

Je trouve que les réactions des étudiants sont très compréhensibles, que c'est quand même un gros gaspillage, et que c'est très bas de la part du directeur de les avoirs attaqués ainsi:

"Et plutôt que de vouloir récupérer des documents et livres périmés, les étudiants feraient mieux de se soucier de nous ramener les ouvrages actuels qu'ils ont empruntés."

C'est la crise pour tout le monde et si un étudiant veut un livre périmé je ne vois pas pourquoi on devrait le lui refuser. Ca me rappelle les supermarchés qui mettent de la javel dans les poubelles pour pas que les gens viennent y prendre la nourriture.

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Bonjour Pigranelle

Pour les BM, une simple décision du conseil municipal (ou du Conseil Général) suffit à valider le processus.
Quant ce processus n'est pas directement délégué dans la gestion normale de la bibliothèque, lorsqu'il s'agit de dons.

Dès qu'il y a recette monétaire, la procédure se complique.

Dans le cas des Etablissements d'Etat, ce sont les Domaines qui s'occupent de tout ce qui est cédé. C'est valable pour tous les organismes d'Etat.
Cf. les ventes domaniales http://www.ventes-domaniales.fr/ pour voir ce qui arrive dans les ventes aux enchères.

Ceci afin d'éviter le cas trop facile, où un fonctionnaire abîme/met en panne volontairement un bien d'Etat (voiture par exemple) afin de le récupérer pour une somme symbolique.
(Dans le cas des bibliothèques, on déchire la page d'un livre neuf et on la garde précieusement... Le livre devient impossible à prêter, il passe à la vente ou en don... En récupérant le livre pour un euro symbolique, on recolle la page et l'économie est évidente.)

En passant par les Domaines, et une vente aux enchères, on évite cette possibilité de trafic.


La faute des étudiants, c'est de s'être servi sous les yeux des fonctionnaires.
C'est pourquoi il est souvent dit : "et par contre on nous a dit que ces mêmes livres seraient déversés dans une benne au petit matin, et qu'on pouvait aller piocher dans la benne"

En général, le soir-même !
Avant la fermeture de la BU.
Je ne connais pas de fonctionnaires en bib qui travaillent au petit matin :wink:

La faute est donc de s'être servi sous les yeux des fonctionnaires, et peut-être d'avoir fouillé une poubelle "privée"

http://freegan.fr/loi_poubelles.php

"La benne, à l'instar de son contenu, a un propriétaire. Sa fouille est possible lorsqu'elle est sur la voie publique, à condition bien sûr que les déchets qu'elle contient ne soient pas dispersés sur la voie publique."

"Poubelles sur une propriété privée

"En théorie, il est interdit de fouler une propriété privée qui ne nous appartient pas. Il peut s'agir d'un parking, d'une route, d'une déchetterie...
En pratique, vous ne pouvez être blâmé de fouiller les détritus sur un terrain qui n'est ni clôturé, ni présenté comme "Propriété Privée" par un panneau, par exemple
."


C'est idiot, mais c'est la loi.

Dans le cas des aliments jetés et javellisés, on peut comprendre le problème comme étant celle de la responsabilité du gérant. Un produit jeté est réputé inconsommable.

Donner des denrées alimentaires "périmées", c'est s'exposer au risque d'une denrée vraiment périmée, qui va entraîner des dommages et intérêts et la responsabilité du gérant.

De plus, on a déjà vu passer des cas où des clients ou des employés abîmaient sciemment des denrées/biens pour les récupérer ensuite dans la benne.

Tout le problème est là. Pour 1 % de profiteurs, et de salopards ne cachons pas le mot, on prive tous les autres.

Bien cordialement
  B. Majour
 

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Dans le cas des Etablissements d'Etat, ce sont les Domaines qui s'occupent de tout ce qui est cédé. C'est valable pour tous les organismes d'Etat.

Cf. les ventes domaniales http://www.ventes-domaniales.fr/ pour voir ce qui arrive dans les ventes aux enchères.

 

Bonjour,

Je ne pense pas que les domaines s'occupent encore des céder les ouvrages des établissements de la fonction publique d'Etat. Le Code général de la propriété des personnes publiques de 2006 a changé cela. Désormais les collections courantes des BU relèvent du domaine privé. Cependant le flou juridique demeure car le code réaffirme également qu'il est interdit aux personnes publiques de céder les biens gratuitement ou à un prix inférieur à la valeur vénale mais des exceptions sont prévues (associations d'intérêt public,bibliothèques étrangères dans le cadre d'une coopération...). Donc on peut en conclure que les BU ont le droit de donner à d'autres organismes publics mais pas à des particuliers?

Cordialement,

G.

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Bonjour


 


Merci pour cette réponse, je ne suis pas très au fait, ni même au fait tout court, de la loi de 2006.


 


Intéressante conclusion quand même.


Même si, visiblement, il existe une procédure pour donner aux particuliers, qui semble complexe... puisque peu de BU y ont recours.


 


Bien cordialement


  B. Majour


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Pour vendre des livres désherbés en BM, il faut une délib du CM + le vote des tarifs établis ET un arrêté de régie (Trésor Public) mentionnant cette possibilité de vente...avec regisseur et mandataires (tous ceux qui auront les centimes en main!)...


Pour le désherbage , juste une délib suffit et multiple sont les usages possibles ... recyclage papier pour la pluspart, dons (aux asso - écoles...) 2e vie en book crossing (nous le faisons pour les dons qui nous sont faits, mais attention, pas les vieux coucous!) et ça marche super bien! dans les cabinets médiaux, les restos et même les arrêts de bus, sans compter le cinéma, la piscine, bref it's open book! et aussi, la réutilisation de ces dons ou livres désherbés en atelier de loisirs créatifs (il y a même un stage CNFPT là dessus très intéressant, du moins dans notre délégation Nord!)... Mais c'est vrai que les élus sont toujours plus favorables à un don "aux ville jumelées" (entendez Afrique en voie de développement!) même si ça fait des années qu'on leur prouve que ça coûte fort cher pour un don non adapté... Qui disait 'il vaut mieux apprendre à pêcher....)... Selon la taille de votre bib, son fonctionnement, les motivations et de l'équipe et des élus, le papier a encore de grandes heures devant lui!!!! et les idées pour faire vivre les livres ne manquent pas....


 


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Certes il existe de nombreuses solutions pour donner une seconde vie aux documents désherbés mais parfois le pilon est quand même nécessaire, et c'est difficile à faire comprendre à la tutelle et aux usagers. Chez nous, on a fait l'erreur d'accumuler une quantité de pilon énorme en magasin et au moment de le faire passer au CA pour la mise au rebut, la tutelle a crié au sacrilège, gaspillage, autodafé et tutti quanti! Ce sont des ouvrages complètement obsolètes que l'on ne peut ni donner, ni vendre, et maintenant comme on ne peut pas les jeter ça encombre les espaces de stockages (déjà saturés) et on n'ose plus faire de désherbage. Et tout ça au détriment de la qualité des collections. Bref, cela m'interroge sur l'obligation pour les BU de présenter la liste des ouvrages à pilonner au CA ou au Conseil de la doc?


 


@val59: comment fonctionne votre book crossing?  Vous mettez juste à disposition les livres sans suivi ou bien il y a quand même un tracage pour vérifier que les livres ne disparaissent pas dans la nature?


 


Cordialement,


G.


Modifié par Ghost
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  • 2 months later...

Donner une seconde vie aux objets-livres, ça peut intéresser des artistes : voici une installation avec 250 000 livres (Londres, août 2012).


Cauchemar ou rêve de bibliothécaire, c'est une évocation du labyrinthe de Borgès :


book-6.jpg


 


 


d'autres photos ici : http://www.thisiscolossal.com/2012/08/a-giant-labyrinth-constructed-from-250000-books/

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Dans nos BM, une délibération du conseil municipal nous autorise à donner les ouvrages desherbés. Le samedi, de 10h à 12h, nous proposons les ouvrages desherbés en don, à l'accueil de la médiathèque. L'été, les dons sont proposés tous les jours dans les bibliothèques de quartier.


 


C'est effectivement un processus assez lourd, car nous "des-équipons" chaque ouvrage que nous donnons (on efface au marqueur le code barre et la cote, on coupe l'étiquette RFID, on appose un tampon avec la mention "exclu des collections, revente interdite"), et nous tenons des statistiques précises. Mais à mon avis, tout cela vaut le coup, car c'est rageant de voir des ouvrages dans un état convenable partir à la benne. Après, il y a évidement des pros de la récup qui viennent tous les samedis pour dévaliser les chariots de dons, mais c'est comme ça, et c'est toujours mieux que de tout jeter.Et j'aime bien me dire qu'un ouvrage desherbé aura une deuxième vie!


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Il me semble sain et pragmatique de pratiquer le désherbage de cette façon. 


Bravo MarineL et Saint-Herblain (déjà bien connu pour son site Web !). :thumbsup:


Si on pouvait procéder ainsi chez nous, plutôt que tous les deux ans, ce serait tellement plus... naturel ! Et le désherbage des bibliothèques entrerait bien plus facilement - et en douceur ! - dans l'imaginaire collectif.


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Merci du compliment. Je me permets un peu de teasing (et puis nous l'avons déjà annoncé il y a quelques temps dans le bbf donc ce n'est plus un secret): nous aurons un nouveau site internet l'année prochaine, que nous espérons tout aussi esthétique, et un peu plus ergonomique en prime!


 


Concernant le desherbage, je me dois de confesser que je ne suis absolument pas un modèle en la matière. Les ouvrages que nous donnons sont des pilons dus à leur état physique (le plus souvent). Le grand desherbage detous les fonds et selon des critères encore à définir, c'est pour l'année prochaine! Et le chantier va être de taille, puisque notre médiathèque tête de réseau souffre du syndrome "mur de livres" depuis déjà (trop) longtemps! Reste à rallier les inconditionnels du "oui il est abîmé et vieux mais il pourrait peut-être éventuellement un jour être réemprunté" et du "d'accord c'est vrai il n'est pas sorti depuis 25 ans mais on a peu de documents sur ce sujet!". Même combat dans toutes les bibliothèques j'imagine...


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Oh, oui, même combat... Je pourrais en rêver la nuit, de ces débats !


Sur mon secteur, ayant eu une relative liberté d'action et bénéficiant d'un bon flou artistique, j'ai pu désherber mes fonds dans les grandes largeurs. Mais pas vraiment en profondeur ni en coordination avec les autres secteurs : on manque d'un plan général de développement des collections (donc du désherbage) dans la médiathèque. Cela viendra peut-être...


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  • 3 weeks later...

Bonjour,


Auriez vous une réponse concernant la vente ou le don des CD ? Je sais qu'en ce qui concerne les DVD et leurs droits afférents c'est plus complexe, mais je ne trouve pas d'informations relatives à la possibilité de faire des dons/ventes de CD après désherbage.


Merci de vos réponses!


 


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  • 1 month later...

Bonjour,


 


Pour les bibliothèques qui bradent leurs livres, j'ai une petite question :


- est ce que vous bradez absolument tout ?


- uniquement ce que vous envisageriez de donner sans scrupule (= très bon état, encore à jour pour les docs ,etc).


 


bref, quels sont vos critères ?


j'ai entrepris un désherbage massif à mon arrivée et j'avais tendance à ne garder qu'un livre sur 10, pour "l'hypothétique brocante de quand les bénévoles auront enfin accepté l'idée". Avec le temps, elles ont accepté l'idée du désherbage et de la brocante mais elles auraient tendance à garder beaucoup plus de livres que moi dans l'objectif de la vente. Elles garderaient bien tout ceux qui sont "reliés" (je ne suis pas sûre que c'est le terme exact mais je suis sûre que vous visualisez bien les belles couvertures noires ou rouges avec lettres d'or).


 


Que feriez-vous ?

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Ben quand des bénévoles ont mis 40 ans à monter un fonds, la prunelle de leurs yeux, et ne l'ont jamais désherbé, on ne peut pas arriver avec de gros sabots et tout mettre à la benne (même si l'envie y est). Il faut argumenter, preuve à l'appui : "mais non Odette, ce livre n'est pas en bon état, regardez : la moitié des pages s'envolent !" ou bien "oui Marie-Rose, je sais bien que c'est le prix Goncourt de 1974 et que vous l'avez beaucoup aimé à l'époque, mais il n'a pas bougé de l'étagère depuis 10 ans...".


Bon je peux aussi ne pas argumenter, tout mettre à la benne et les bénévoles avec et perdre le soutien de la mairie ^;^ mais il ne fallait pas prendre le poste dans ce cas.


 


Mais revenons en à nos moutons :


quels critères d'état / d'actualité, chez vous pour la vente d'ouvrages désherbés ???


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Dans notre Bib, on fonctionne en convention avec une association qui récupère les livres afin de créer des emplois de réinsertion en retraitant les futurs pilons et en gérant les dons dont on ne veut pas ( quoi vous ne voulez pas de cette magnifique édition poche de1968, c'est collector!), et oui la conservation se fait ailleurs...

On a stipule dans la convention notre souhait de laisser les livres désherbés et donnés aux usagers qui souhaiteraient les prendre (les garder, les faire circuler, les ramener pour d'autres...plusieurs vies en somme) et ils passent récupérer ceux qui restent sur demande. Une boite est mise à dispo à l'entrée de la Bib mais aussi de la Mairie.

Et comme le dit si bien Ferris, un titre qui aura bien fonctionne, qu'on a désherbe parce que devenu "moche" et qu'on voudrait pouvoir proposer dans de bonnes conditions, on le rachète.

Le désherbage se fait en continu et même les bénévoles s'y sont mises. Un bon terroir dont les pages se décollent et qui est sorti 20 fois, elles osent...en laissant un mot pour savoir si ça vaudrait pas la peine de le racheter.

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