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Admission concours bibliothécaire territorial


anna

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Et bien Babarette nous devons apparaître sur la même liste, puisque j'ai eu moi-même une bonne surprise ce matin ! Pour avoir déjà connu l'échec à l'oral du concours d'Etat (à la fin de mes études) puis du Territorial en 2014 (après un an de boulot), je suis ravi d'avoir fait mentir le dicton.

Ayant occupé un poste de coordinateur de réseau, et avec la montée en puissance des intercos, j'ai déjà eu plusieurs retours positifs de mon CV pour des postes équivalents... mais pas en A. Une longue et laborieuse recherche commence mais franchement, entre l'interminable attente des résultats, et la frustration cumulée depuis 2014, je reste très positif !

 

 

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il y a 1 minute, Ferris a dit :

Un jury de recruteurs n'est pas un jury de concours.

 

C'est tout à fait exact.

Et il vaut mieux suivre les conseils d'un recruteur de la profession que ceux de Polo-l'emploi. :thumbsup:

 

Dans tes compétences, tu auras tout ce qui a trait aux bibliothèques et à l'encadrement.

 

Recherche sur le Net : "fiche de poste" responsable bibliothèque

Compiles-en quelques-unes, recoupe les points communs (même des B ) et tu auras un aperçu des compétences qu'il faut avoir sur son CV (pour ce type de poste).

Il y a des points clefs nécessaires.

 

Ensuite, comme le dit Ferris, tu adaptes ton CV à chaque offre d'emploi, et tu étudies bien le "terrain" avant de postuler.

Les deux vont de paire.

Surtout dans les annonces où on parle d'un projet d'établissement, de rayonnement de la bibliothèque, de partenariats, etc.

 

Bon courage à toi, Babarette, et n'oublie pas : ça prend du temps. => il faut donc commencer dès maintenant. :wink:

 

 

@Kader

Bravo à toi aussi pour ta réussite.  :thumbsup:

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Félicitations Kader! 

 

Je vais retravailler mon CV afin qu'il corresponde bien aux bibliothèques donc. 

Il est pourtant bien questions de compétences dans les conseils prodigués sur les pages que tu cites Ferris!

 

Pour ce qui est de recouper les fiches RIME, c'est un travail que j'ai déjà commencé. :) 

Tout comme celui de postuler (je dois être à une vingtaine de candidatures envoyées). 

Modifié par Babarette
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@Babarette je pense que ce que voulais dire Ferris, c'était qu'il n'y avait pas de règles : compétences ou formations, à toi de choisir, en fonction de ton parcours ! Mais à lui de confirmer.

 

Pour ma part, j'ai effectivement mis les compétences en premier car je souhaitais valoriser d'abord mes stages / CDD de l'époque plutôt que ma formation initiale / le concours (et ce même si ma formation initiale était plutôt orientée médiathèque). Pour moi, la première chose à mettre sur votre CV, c'est ce que vous jugez être le plus valorisant, l'idée force de votre CV finalement.

 

Et félicitations à tous les deux ;-) !

 

Epsy.

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Un CV n'est pas nécessairement linéaire.

 

Le mien est découpé en colonnes et en lignes.

Attention, on reconnaît un CV pôle emploi très facilement!

Comme le dit Epsy c'est l'idée force qui compte,  il faut que le CV reflète la personne que l'on aura en face de soi.

 

Ne pas négliger la lettre de motivation ni l'étude de terrain en amont.

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Epsy a raison. Les compétences  et le vécu, même éloignés du poste,  reflètent toujours un savoir-faire, des potentialités. Donc une personne, avec ses forces et ses faiblesses. Donc on s'y arrête. Parce que "ça fait sens" comme on dit.

Les diplômes longs comme le bras, on ne peut pas en tirer de conclusions pratiques sur la personne. On ne s'y arrête pas.

 

Modifié par Ferris
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Il y a 17 heures, Louve a dit :

Un CV n'est pas nécessairement linéaire.

 

Le mien est découpé en colonnes et en lignes.

Attention, on reconnaît un CV pôle emploi très facilement!

Comme le dit Epsy c'est l'idée force qui compte,  il faut que le CV reflète la personne que l'on aura en face de soi.

 

Ne pas négliger la lettre de motivation ni l'étude de terrain en amont.

 

Ah, ce n'est pas un CV pôle emploi, c'est mon CV fait maison, mais avec comme conseil de la part de mon référent de mettre les compétences en premier... 

Merci pour tes conseils!

 

Il y a 17 heures, Ferris a dit :

Epsy a raison. Les compétences  et le vécu, même éloignés du poste,  reflètent toujours un savoir-faire, des potentialités. Donc une personne, avec ses forces et ses faiblesses. Donc on s'y arrête. Parce que "ça fait sens" comme on dit.

Les diplômes longs comme le bras, on ne peut pas en tirer de conclusions pratiques sur la personne. On ne s'y arrête pas.

Sinon pour poser des questions oiseuses qui peuvent nuire. Quoi ? Avec un double Master double crême triple chocolat Langues orientales, elle veut venir en bib ? Pas possible elle a un truc qui cloche.

Toi tu connais tes forces et ton problème majeur : expliquer pourquoi ça a foiré dans l'enseignement, sans t'apesantir, et surtout d'où te vient cette soudaine illumination bibliothéconomique. 

 

On en revient au début de tes interventions et de nos réponses. La boucle est bouclée. Te voilà au pied du mur.

 

A toi d'être stratège et sincère en même temps.

 

Hum, justement, pourquoi irais-je m'enterrer dans l'éducation nationale avec mon parcours? :tongue:

Pourquoi les bibliothèques et pas l'enseignement? Parce qu'on ne peut pas forcer qui que ce soit à aimer lire. Je veux sortir de ce système où on oblige des ados à lire alors qu'ils n'en ont pas envie et qu'ils le font savoir de façon très virulente. Si c'est pour transformer ce qui doit être un plaisir en pensum, ce n'est pas la peine. 

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Je connais Natoo :)

 

Le conflit vient beaucoup du fait que les élèves ne veulent ni lire, ni apprendre à parler correctement et qu'ils ne supportent pas qu'on le leur demande. 

 

Pour ce qui est du management, c'est une question que je me pose et que je n'ai pas encore su résoudre. 

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il y a une heure, Babarette a dit :

Le conflit vient beaucoup du fait que les élèves ne veulent ni lire, ni apprendre à parler correctement et qu'ils ne supportent pas qu'on le leur demande. 

 

Je te rassure, en bibliothèque , c'est pareil, le conflit vient quand les bibliothécaires ne veulent pas modifier leur façon de travailler, veulent continuer de recevoir le même public (il est très simple de mettre en place les activités qui attireront un public "facile").

 

Tu as obtenu le concours de bibliothécaire (A), on attendra de toi du management de l'administratif, de la prospective.

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il y a 8 minutes, Ferris a dit :

.Evidemment je n'ai aucune illusion sur la valeur de ces torchons, mais c'est aussi une façon de désamorcer des conflits avant qu'ils ne surviennent et d'amener un public pas évident à la bib.. Et ça ne me côute pas trop cher. Par contre j'ai un conflit avec la BDP qui m'a informé qu'elle n'achetait pas ce genre de choses et s'est hâtée de prévenir en douce le Réseau de ma (lamentable) politique d'acquisition. D'où conflit larvé avec mon Réseau. Mais comme je suis en autonomie de gestion, ils ne peuvent que fermer leur gueule. Suppression du conflit.

 

Viens chez moi! Je milite pour que l'on achète de tout au grand dam de la MDP locale qui me fait la tronche.

M'en fous, je ne dépends pas d'eux!:tongue:

 

Par contre c'est un peu compliqué avec certains et certaines bibliothécaires du coin qui sont persuadées de faire de la qualité parce qu'ils et elles proposent des "bons" livres... 

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il y a 19 minutes, Louve a dit :

Viens chez moi!

 

Je ne dirais pas non, mais normalement on ne doit pas parler à une collègue qui achète du Harlequin, ce sera dans la future Charte. Alors aller la voir, tu penses....:cry:

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il y a 50 minutes, Ferris a dit :

Je ne dirais pas non, mais normalement on ne doit pas parler à une collègue qui achète du Harlequin, ce sera dans la future Charte. Alors aller la voir, tu penses....:cry:

 

Même si je te présente des jumelles? :tongue:

Enfin dans ma collectivité nous avons des trumeaux! Les 3 travaillent à la ville, à mes débuts, j'ai eu quelques doutes sur ma santé mentale car en passant de service en service, je voyais la même tête!  

Modifié par Louve
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Il y a 2 heures, Louve a dit :

Je te rassure, en bibliothèque , c'est pareil, le conflit vient quand les bibliothécaires ne veulent pas modifier leur façon de travailler, veulent continuer de recevoir le même public (il est très simple de mettre en place les activités qui attireront un public "facile").

 

Heuu oui enfin, ce n'est pas tout à fait juste tout de même, ou du moins ce n'est pas que ça... De mon point de vue, le conflit vient du fait que justement, nous recevons différents publics, qui ont bien sûr des exigences différentes : A nous demande du silence, B nous demande de pouvoir parler en toute convivialité, et C aimerait mettre une ambiance musicale, et D... je pourrais continuer longtemps comme ça. Du coup, il faut jongler avec les demandes et tenter de trouver un compromis au milieu de tout ça, pour ne pas faire fuir les uns et les autres. Ca peut être un vrai casse-tête, à ajouter à cela que nous n'avons pas tous la même perception du "bruit" (nous sommes plus ou moins tolérant selon notre sensibilité), et avons tous une certaine vision de ce que "doit être" la médiathèque. Et je ne parle pas des conflits entre usagers, pouvant être violents, sur lesquels nous nous devons de réagir, dans un rôle de pseudo socio-médiateur, pour apaiser les tensions et éviter des dérapages dans l'établissement dont nous sommes responsables (ou dans mon cas, co-responsable mais bon, ça ne change pas grand chose). Je comprends que la question des conflits dépendent fortement du lieu où l'on travaille, mais il ne faut pas oublier que nous travaillons avec de l'humain : ça peut être des conflits quasi-quotidien, qui fatigue toute une équipe à la longue, et ce même avec toute la bonne volonté du monde.

 

Epsy.

Modifié par Epsy
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Le ‎22‎/‎11‎/‎2017 à 20:02, Epsy a dit :

Je comprends que la question des conflits dépendent fortement du lieu où l'on travaille, mais il ne faut pas oublier que nous travaillons avec de l'humain : ça peut être des conflits quasi-quotidien, qui fatigue toute une équipe à la longue, et ce même avec toute la bonne volonté du monde.

 

Entièrement d'accord et c'est un exercice de funambule que de gérer les différents publics, c'est d'ailleurs ce qui m'intéresse.

Mais j'ai travaillé avec des collègues qui trouvaient que la bibliothèque sans publics c'est quand même beaucoup plus simple parce qu'entre le rangement des documents, le bruit, les sollicitations (avant les gens étaient autonomes au moins), ils sont tout le temps dérangé.

J'ai travaillé avec des gens qui trouvaient que le public "n'a qu'a s'organiser pour venir à la médiathèque et que celui qui nous dit être crevé à la fin de sa semaine à cause de ses 2h45 de trajet par jour, donc qu'il ne vient à la bib que le samedi après-midi,  franchement il exagère."

J'ai déjà eu des collègues (sans enfants!) exigeant de poser congés pendant les vacances scolaires  parce que c'est le moment où il y a le plus de public...

 

Mais j'ai aussi des collègues qui ont acté que la médiathèque de plage ouverte de 14h à 19h tous les jours c'est agréable car les usagers sont ravis.

J'ai des collègues qui sont heureux après les rencontres magiques avec les auteurs invités même si ça nous a demandé un travail intense (et quelques sueurs froides, poussées d'adrénaline, bouffées d'angoisse...).

Et du public content de voir que ça bouge, qu'on essaie des propositions différentes, des formats innovants...

Modifié par Louve
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il y a 15 minutes, Louve a dit :

J'ai des collègues qui sont heureux

 

Oui, je ne nie pas les côtés positifs du métier, qui pour moi sont l'organisation et l'aboutissement des animations / expositions et l'accueil du public. Et j'avoue que ce n'est pas le cas de l'ensemble des collègues, qui parfois préfèrent passer le moins de temps possible en service public "parce que c'est fatigant" (et c'est vrai), qui ne souhaitent pas non plus s'impliquer dans les animations (idem), et souhaitent juste recevoir les commandes et les traiter pour être tranquilles (je raccourcis mais en gros c'est ça).

 

Mais je ne veux pas non plus laisser penser que tout dépend de l'équipe avec laquelle on travaille, ce n'est pas seulement ça. Et je ne veux pas que ceux qui entrent dans ce métier croient que ce sera plus détendu que dans une salle de classe. C'est sans doute des tensions différentes effectivement, mais des tensions tout de même, sans réelle emprise/autorité (si je te dis "tu sors" et que tu me dis "non", c'est le début de la fin et l'enlisement du conflit potentiellement : je ne peux pas réclamer le carnet de correspondance, je ne peux pas appeler les parents car je ne connais pas forcément l'identité de la personne, etc. qui suis-je pour te mettre dehors finalement ? ; s'il agresse d'autres personnes sur mon lieu de travail, comment je fais ? ; s'il fait exprès de renverser sa boisson merdique dans un bac de livres, c'est bien moi qui suis emm...).

 

Et que ce soit avec les collègues (problème que je connais peu je le reconnais), ou avec les usagers (et là je commence à atteindre un bon niveau a priori) : même avec la meilleure équipe du monde, il y aura des conflits (plus ou moins fréquents, certes : ça dépendra notamment du contexte local, positionnement de la bib, populations fragiles ou non, etc.)

 

Epsy.

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Le ‎22‎/‎11‎/‎2017 à 20:37, Epsy a dit :

Mais je ne veux pas non plus laisser penser que tout dépend de l'équipe avec laquelle on travaille, ce n'est pas seulement ça. Et je ne veux pas que ceux qui entrent dans ce métier croient que ce sera plus détendu que dans une salle de classe. C'est sans doute des tensions différentes effectivement, mais des tensions tout de même, sans réelle emprise/autorité (si je te dis "tu sors" et que tu me dis "non", c'est le début de la fin et l'enlisement du conflit potentiellement : je ne peux pas réclamer le carnet de correspondance, je ne peux pas appeler les parents car je ne connais pas forcément l'identité de la personne, etc. qui suis-je pour te mettre dehors finalement ? ; s'il agresse d'autres personnes sur mon lieu de travail, comment je fais ? ; s'il fait exprès de renverser sa boisson merdique dans un bac de livres, c'est bien moi qui suis emm...).

 

Et que ce soit avec les collègues (problème que je connais peu je le reconnais), ou avec les usagers (et là je commence à atteindre un bon niveau a priori) : même avec la meilleure équipe du monde, il y aura des conflits (plus ou moins fréquents, certes : ça dépendra notamment du contexte local, positionnement de la bib, populations fragiles ou non, etc.)

 

On est bien d'accord! Je l'ai toujours dit: les bibliothèques ne sont pas un petit monde tranquille et calme où tout se passe bien.

Et le public peut être tout aussi rude qu'une salle de classe!

C'est d'ailleurs le souci parfois; des collègues qui veulent venir chez nous persuadés que ce sera cool.

 

Du public agité, pénible, agaçant, il y en a aussi chez moi! Et quand il faut que la chef que je suis descende pour en éjecter manu militari, pas de soucis je le fais! Qu'il s'agisse du petit vieux raciste, de la bande d'ados qui a vraiment dépassé les bornes, du SDF vraiment trop alcoolisé (bon là je préviens les structures adéquates), de la bande d'alter/anar qui est entré avec un bidon de 25 l d'essence (si! si! si!) et qui ne vent pas le laisser dehors pour pas qu'on leur pique...

Et cet inventaire à la Prévert, je peux encore le dérouler!!!!

Modifié par Louve
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Le 21/11/2017 à 10:27, Babarette a dit :

Je profite de ce fil pour poser la question: une fois le concours obtenu, sur quelle ligne du CV l'écrire? 

Dans les compétences? 

Ou dans le parcours universitaire? 

 

(Oui, parce que le steak haché l'a obtenu, son concours). 

 

Bravo !

 

Faut-il néanmoins faire mention de cette réussite pour un premier emploi salarié en bib ? Stratégiquement, je ne suis malheureusement pas sûr que ça ne fasse pas peur.

 

Sur les emplois A, il faut postuler à tout, partout. Tu verras après ce que tu es en mesure d'accepter.

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, Epsy a dit :

C'est sans doute des tensions différentes effectivement, mais des tensions tout de même, sans réelle emprise/autorité (si je te dis "tu sors" et que tu me dis "non", c'est le début de la fin et l'enlisement du conflit potentiellement : je ne peux pas réclamer le carnet de correspondance, je ne peux pas appeler les parents car je ne connais pas forcément l'identité de la personne, etc. qui suis-je pour te mettre dehors finalement ? ; s'il agresse d'autres personnes sur mon lieu de travail, comment je fais ?

 

Justement, ça, c'est quelque chose que je ne veux plus faire. Et, d'ailleurs, figure-toi que ça ne marche pas du tout, de mettre des mots dans le carnet, mais c'est autre chose.

Je pars parce que je ne peux pas faire ça, mais je ne vais pas dans les bibliothèques pour être au calme. D'ailleurs, dans quel travail peut-on donc être au calme? 

 

Il y a 2 heures, olivierH a dit :

 

Bravo !

 

Faut-il néanmoins faire mention de cette réussite pour un premier emploi salarié en bib ? Stratégiquement, je ne suis malheureusement pas sûr que ça ne fasse pas peur.

 

Sur les emplois A, il faut postuler à tout, partout. Tu verras après ce que tu es en mesure d'accepter.

 

 

 

 

Merci beaucoup ! 

Je pense prévoir deux CV: un "catégorie A" et un pour le reste. 

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Sur la gestion des conflits, il faut raison garder. Les conflits avec les usagers sont beaucoup moins nombreux que les conflits internes. Et finalement beaucoup plus faciles à gérer. Dans certains cas limites l'équipe doit avoir prévu qu'on s'adresse à la cheffe pour qu'elle intervienne directement. Les agents à l'accueil n'ont pas à supporter seuls certaines charges. Et nous avons un Règlement intérieur et une autorité qui nous permet même de virer définitivement un lecteur de la bibliothèque.

Quand Louve dit "Et le public peut être tout aussi rude qu'une salle de classe!", c'est vrai et c'est faux car une salle de classe c'est une unité, un groupe uni par l'âge et le statut d’élève contre l'institution et sa représentante. Un lecteur tordu reste un individu. Et d'autres membres du public sont là aussi pour défendre l'institution, et le font souvent (non par altruisme mais pour préserver leur confort personnel). C'est le cas du bruit. Si vous peinez à faire taire un groupe d'ados bruyants, vous pouvez être surs qu'un groupe d'adultes vous aidera. Et que ça aura un effet sur les ados. C'est du vécu.

 

Par contre les conflits internes sont permanents, même s'ils ont une apparence plus discrète. On pourrait dire qu'une équipe c'est un synonyme de rapports conflictuels. Et c'est toute la difficulté des cadres. Virer un connard c'est rien du tout en comparaison des papotages, bruits de couloirs, médisances, ragots et vacheries par en dessous internes à une équipe. A toute équipe, qui plus est si on travaille avec des bœufs qui ont les yeux fixés sur la pendule et pour lesquels une bonne journée c'est une journée où n n'a pas eu trop de monde, d'emmerdeurs (synonyme de lecteurs).

 

Et là intervient un phénomène dont on parle peu : la solitude du chef. Car il est seul. Et peu voire pas soutenu par son administration en cas de problèmes internes. La devise de la FPT c'est "pas de vagues". Si risque de vague, le DRH ou le DGS soutiendra dans certains cas l'équipe contre le chef pour ne pas risquer le tsunami. Et là, Babarette n'est pas honnête. Dans un collège ou un lycée, le recours à l'administration est systématique. Et réglementaire. Et c'est l'administration qui sanctionne, prend contact avec les parents etc...jusqu'au conseil de discipline ou l'éviction dans certains cas. Ce qui n'empêchera pas la prof "qui ne sait pas tenir ses elèves" de se voir gentiment tancer par le proviseur.

 

A côté de ça nous sommes très seuls. Très fragiles. Un agent peut aller se plaindre de n'importe quoi à son DRH, avec parfois soutien syndical. Je vois mal un élève en faire autant....

On a même rapporté sur ce forum le cas d'une collègue quasiment "virée" par ses bénévoles qui par les jeux d'influence locales avaient réussi à persuader le Maire que cette création de poste était inutile. Le Maire a cédé. La jeune collègue n'a pas fini sa période d'essai, pas été stagiairisée et est partie vers d'autres cieux.

 

Quand, à propos des sanctions, Babarette dit  "Justement, ça, c'est quelque chose que je ne veux plus faire", c'est très inquiétant. Et je ne lui conseille pas ce type de formule devant des recruteurs. Et c'est valable pour tous les profs en reconversion. Un prof peut fonctionner contre sa classe. Un bibliothécaire ne peut pas fonctionner contre son équipe.

 

Il m'est arrivé il y a longtemps d'envoyer une agent chez le DRH pour la "recadrer". Le temps qu'elle fasse le trajet, je lui ai téléphoné pour l'informer de ce que j'attendais de lui. Il m'a dit que c'était à moi de le faire. Il l'a reçue et l'a réconfortée. Elle est revenue toute contente et plus agressive que jamais, persuadée d'être soutenue en cas de problèmes. les DRH se donnent souvent bonne conscience de cette façon. Je n'ai pas oublié la leçon.

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Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Il m'est arrivé il y a longtemps d'envoyer une agent chez le DRH pour la "recadrer". Le temps qu'elle fasse le trajet, je lui ai téléphoné pour l'informer de ce que j'attendais de lui. Il m'a dit que c'était à moi de le faire. Il l'a reçue et l'a réconfortée. Elle est revenue toute contente et plus agressive que jamais, persuadée d'être soutenue en cas de problèmes. les DRH se donnent souvent bonne conscience de cette façon. Je n'ai pas oublié la leçon.

 

C'est souvent le cas. La seule parade, c'est la note écrite, factuelle, celle que l'on ne peut nier.

La note écrite, circonstanciée, où l'on demande soutien et appui de la RH.

 

Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Et là intervient un phénomène dont on parle peu : la solitude du chef. Car il est seul. Et peu voire pas soutenu par son administration en cas de problèmes internes. La devise de la FPT c'est "pas de vagues". Si risque de vague, le DRH ou le DGS soutiendra dans certains cas l'équipe contre le chef pour ne pas risquer le tsunami. Et là, Babarette n'est pas honnête. Dans un collège ou un lycée, le recours à l'administration est systématique. Et réglementaire. Et c'est l'administration qui sanctionne, prend contact avec les parents etc...jusqu'au conseil de discipline ou l'éviction dans certains cas. Ce qui n'empêchera pas la prof "qui ne sait pas tenir ses elèves" de se voir gentiment tancer par le proviseur.

 

Oui, le chef est seul, même si on arrive à faire équipe, en bout de course le chef est seul. C'est lui qui  mène le paquebot et en cas de soucis il sera le dernier à partir mais le 1er à se prendre les rafales.

 

Il y a 1 heure, Ferris a dit :

Quand, à propos des sanctions, Babarette dit  "Justement, ça, c'est quelque chose que je ne veux plus faire", c'est très inquiétant. Et je ne lui conseille pas ce type de formule devant des recruteurs. Et c'est valable pour tous les profs en reconversion. Un prof peut fonctionner contre sa classe. Un bibliothécaire ne peut pas fonctionner contre son équipe.

 

Le chef est là aussi pour rappeler le cadre, la règle, pour faire preuve de pédagogie vis-à-vis des publics mais aussi des équipes.

Parce qu'il est vraiment rarissime de choisir son équipe, on est majoritairement en situation d'hériter d'une équipe. Le phénomène du "les conservateurs  passent, les équipes restent" peut être très rude à supporter.

Dans certaines équipes certains vont prendre un malin plaisir à vouloir montrer leur supériorité par leur maîtrise (parfois usurpée) des "savoirs" bibliothéconomiques. J'en ai mouché certains qui voulaient me berner, pas de bol pour eux, bulletinage, acquisitions, accueil, inscriptions... j'ai fait. J'ai en outre passé suffisamment de temps à réinformatiser des bib pour connaître les logiciels et divers modes de fonctionnement. Devant les grandes gueules qui voulaient m'en remontrer, ça aide!

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Il y a 12 heures, Ferris a dit :

Sur la gestion des conflits, il faut raison garder. Les conflits avec les usagers sont beaucoup moins nombreux que les conflits internes. Et finalement beaucoup plus faciles à gérer. Dans certains cas limites l'équipe doit avoir prévu qu'on s'adresse à la cheffe pour qu'elle intervienne directement. Les agents à l'accueil n'ont pas à supporter seuls certaines charges. Et nous avons un Règlement intérieur et une autorité qui nous permet même de virer définitivement un lecteur de la bibliothèque.

Quand Louve dit "Et le public peut être tout aussi rude qu'une salle de classe!", c'est vrai et c'est faux car une salle de classe c'est une unité, un groupe uni par l'âge et le statut d’élève contre l'institution et sa représentante. Un lecteur tordu reste un individu. Et d'autres membres du public sont là aussi pour défendre l'institution, et le font souvent (non par altruisme mais pour préserver leur confort personnel). C'est le cas du bruit. Si vous peinez à faire taire un groupe d'ados bruyants, vous pouvez être surs qu'un groupe d'adultes vous aidera. Et que ça aura un effet sur les ados. C'est du vécu.

 

Moui, alors ok sur le fait que les conflits avec les usagers seraient plus simples à gérer que les conflits internes : on va dire que dans le cas de conflits avec des usagers, généralement l'équipe "fait corps" (encore que, mais bon, passons). Néanmoins, même si les agents d'accueil ne sont pas seuls, appellent leur responsable en cas de besoin, ont un règlement intérieur... il faut tout de même faire face. Et même le/la responsable de la structure peut être au bout de ses possibilités : on s'appuie alors sur nos élus... et sur la police (et franchement, ça n'amuse personne généralement). Un lecteur tordu ok, c'est (à peu près) gérable (ça dépend de son niveau de "tordu" :tongue:). Mais on peut très bien avoir plusieurs groupes de jeunes face à nous, qui peuvent être violents verbalement ou physiquement, par rapport à nous en tant que représentants de "l'autorité" ou par rapport à d'autres groupes d'usagers, ce qui est encore plus compliqué à gérer. Et les autres membres du public qui nous aiderait, aah ben parlons-en tiens : dans de rares cas ça aidait, mais la plupart du temps ce public bien pensant jetait de l'huile sur le feu plutôt que nous faciliter la tâche ; et hop, un conflit de plus à désamorcer pour bibi. Et ça aussi, c'est du vécu.

 

En fait, au fil de mes expériences, j'ai constaté que le bâtiment en lui-même implique un comportement - des usages - différents, (en plus du contexte social). Quand j'étais dans des plus petites structures, avec des bâtiments qui n'avaient pas été rénovés depuis un moment, c'était beaucoup plus simple de gérer les conflits avec les usagers. Dans une structure pensée 3e lieu, où les cloisons tendent à disparaître et où les espaces laissent à penser qu'on est un peu comme chez soi, avec énormément d'endroits où l'on peut s'asseoir / s'installer / se poser, ça part beaucoup plus vite en vrille.

 

Il y a 12 heures, Ferris a dit :

Quand, à propos des sanctions, Babarette dit  "Justement, ça, c'est quelque chose que je ne veux plus faire", c'est très inquiétant.

 

Moi aussi j'ai trouvé ça inquiétant :sweat: Je me suis demandée d'ailleurs à quoi renvoyait exactement le "ça" : prendre les carnets de correspondance ou les faire sortir ?

Il y a 13 heures, Babarette a dit :

Et, d'ailleurs, figure-toi que ça ne marche pas du tout, de mettre des mots dans le carnet, mais c'est autre chose.

 

Oui, faire sortir un groupe ne règle pas non plus le problème en médiathèque (les groupes reviennent, on ne sait plus à quoi ressemble celui que le collègue a fait sortir, etc.).

 

De toute manière, quelque soit le "ça" il y aura confrontation à un moment donné avec un ou plusieurs usagers si on souhaite travailler en BM. Merci d'ailleurs à @Louve, qui a très bien décrit ce qui se passe en cas de soucis importants, on appelle le/la chef (et là, on est aussi en plein dans le rôle attendu d'un cadre A) :

 

Il y a 16 heures, Louve a dit :

Du public agité, pénible, agaçant, il y en a aussi chez moi! Et quand il faut que la chef que je suis descende pour en éjecter manu militari, pas de soucis je le fais! Qu'il s'agisse du petit vieux raciste, de la bande d'ados qui a vraiment dépassé les bornes, du SDF vraiment trop alcoolisé (bon là je préviens les structures adéquates), de la bande d'alter/anar qui est entré avec un bidon de 25 l d'essence (si! si! si!) et qui ne vent pas le laisser dehors pour pas qu'on leur pique...

 

Epsy.

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