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Oral d'assistant 2013/2014


calire

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Merci pour vos réponses ! Je me sens plus libre ds ma présentation. Au final, peut-être qu'il faut que j'arrête de me demander ce qu'ils attendent ms que je fasse un exposé qui me ressemble... Serait-ce aussi simple que ça?

 

@laegirou

Je passe à 13h30 !

 

@ claire

Si j'étais toi je détaillerais qd mm les sigles, ça montre que t'es apte à te faire comprendre de ts (que tu ne vas pas parler à tes futurs usagers en jargon bibliothécaire ^^), puis les élus st peut-ê pas ts au fait de ces abrévations.
Pour ta questions sur les entités qui font pas partie de la fonction publique, je pense que tu ne dois pas nn plus les citer.

 

J'ai une autre question ; j'ai l'impression que mon projet pro est pas hyper précis, quel niveau de précision attendent-ils à votre avis?

En plus j'ai l'impression qu'il est banal ms ça c'est une autre histoire...

En gros, Je dis que je souhaiterais être responsable (à lg terme, je n'ai que 21 ans) du secteur adulte d'une médiathèque municipale ou interco et que je suis intéressée par l'action culturelle et la mission sociale des bib. (oui bon je dvp un peu qd mm) Mais est-ce qu'ils attendent + ? Par exemple, sur quel territoire je veux m'impliquer? le public visé? La taille de la bib?)

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Mais est-ce qu'ils attendent +
 
Ils attendent de la cohérence entre ton pack expérience/formation et ton pack projet/motivation. Si tu veux bosser ici ou là, il faut que ça soit cohérent avec le reste (y compris ton âge, tu as raison de le préciser). Idem pour le niveau de responsabilité que tu souhaites (secteur adulte, pour une petite bib, ça peut suffire, en gestion solo,  mais pour une grande tu peux être amenée à preciser documentaires, romans etc...parce que c'est beaucoup plus sectorisé, et en général plusieurs personnes pour un secteur, donc une forme de collégialité, donc un niveau de responsabilité différent en termes d'encadrement - mission principale des assistants-)
 
Pour les abréviations pro, ne pas se prendre la tête : En principe dans le jury il y a au moins un administratif et un pro des bibs. Pour eux les sigles professionnels ou administratifs ne sont pas un problème. Par contre c'est justement sur le secteur non institutionnel, associatif, voire local, qu'ils peuvent être défaillants.
 
Si tu as travaillé avec l'Amicale Bouliste de Foutez-moi-la Paix-sur-Yvette , t'as interêt à préciser. Parce que en sigle ça fait ABF.... :D
 
(Sauf qu'en vrai, tu le diras pas, parce que ça ruinerait ton anonymat....)

Modifié par Ferris
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Je suis probablement têtue, mais j'ai montré mon exposé à deux professionnels des bibliothèques (dont un présent dans la salle) et à une autre personne qui a passé des concours.... personne n'a fait de commentaire sur le fait que je site ma ville, Marseille (qui pourtant apporte des galons à mes expériences en quartier difficile, vu la presse qu'a ma ville actuelle), ou mes anciens employeurs (une petite association dont le nom est plein de poésie et la ligue de l'enseignement qui a quand même une importance nationale), enfin, je déclare avoir été coordinatrice pour Lire et faire lire... la périphrase pour parler de ça sans le noter va me faire perdre trop de temps.


Est-ce qu'il vaut mieux ne rien citer ou est-ce une faute grave ?


 


Mais non je stresse pas, c'est juste que j'aimerai bien arriver à la version définitive de mon exposé.


A côté de ça, je ne suis que confiance !! :kiss:


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non non je te rassure, pour moi ce n'est pas tabou, je travaille à Salon  :D


je pense qu'on est tous plus concentrés sur la préparation de notre exposé (faut il ou non citer les lieux dans lesquels nous travaillons) qu'à parler de notre travail au quotidien, à se raconter nos vies en fait :)  


voili voilou


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Est-ce qu'il vaut mieux ne rien citer ou est-ce une faute grave ?

 

Evidemment non, ce n'est pas une faute ! On n'est pas dans le cadre d'un écrit où l'anonymat est de règle. Là, ils ont ton nom évidemment....C'est simplement un risque "en général", comme quelqu'un l'à déjà signalé, c'est tout. Maintenant c'est sûr que les jurys de Pantin ne vont pas aller vérifier quoi que ce soit au niveau de tes activités à Marseille. Et c'est vrai que c'est plus vite fait de citer Marseille que d'employer des périphrases pour situer socialement etc..Tu fais comme tu le sens. Mais le risque dans ce cas précis me parait très faible effectivement.

 

Sur le Forum c'est différent. On est dans la libre expression. Il ne s'agit pas de droit de réserve ou autre. Simplement, si un membre de ta collectivité te reconnait et cherche à te nuire, ou si ta hiérarchie (qui parcours parfois forums et réseaux sociaux de type Facebook en tapant ton nom ou celui de ta commune) considère que tes "libres" propos sont mauvais pour la ville ou autre, tu peux être sanctionnée. Le cas a été rapporté sur le forum par Dictateuse http://www.agorabib.fr/index.php/topic/173-liberté-dexpression-ou-pas/?hl=ordure#entry1313. Et un membre du forum m'a personnellement demandé d'effacer des citations de ses messages dans mes réponses afin de faire disparaitre toute trace de son passage. On n'est pas chez les bisounours...

Quand tu seras fonctionnaire, tu choisiras, pour aller sur les Forums ou autres, de dire : je suis la petite Claire Dupont qui travaille à la BMVR de Marseille, qu'est très chouette. ou de dire : je suis le pseudo CreveUnPneu, et je dis que la BMVR de Marseille est une grosse merde (mais je ne dis pas que j'y travaille...)

Bref dire TA verité sous pseudo et en revelant rien de ton lieu de travail, ou dire des choses plus gentilles...mais peut-être un peu moins vraies. Tu vois ce que je veux dire ?

Sur la soi-disant "obligation de réserve", voir http://www.agorabib.fr/index.php/topic/1897-lettre-ouverte-aux-candidates-aux-élections-municipales/, tu vas être étonnée.

Modifié par Ferris
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@C JN


 


Pas de tabou ? Je me permets de te féliciter ! Par contre, j'aimerais savoir s'il y a des trucs qui ne vont pas très bien, à Salon, des problèmes avec la hierarchie, les élus etc...c'est possible ?


 


Et si c'est sans tabous, tu peux donner ton vrai nom, non ? :wink:


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@ Ferris


concernant le non tabou, je repondais juste à Claire qui disait qu'on reste très discret sur nos lieux d'exercice


 


en tant que fonctionnaire, tu pourras comprendre que mes devoirs de reserve et de discretion m'obligent à garder le silence sur toutes les questions que tu me poses


 


pour le nom, c'est juste un pseudo que j'ai pris l'habitude d'utiliser et je n'ai pas toujours envie de donner mon nom


là ça n'a aucune importance, mais bon...  en meme temps, il n'y a pas 36 Claire qui bossent à Salon, en bibliothèque


 


voili, voilou


 


 


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Je vois que tu as tout compris...


 


Le problème c'est que si un jour tu veux communiquer un intéressant retour d'expérience, qui serait profitable à toute la communauté, sachant qu'une expérience ne comporte pas toujours que du positif, tu vas être obligée de faire très attention à ce que tu dis. Voire même de ne rien dire. Ou pas grand chose d’intéressant. Ce qui limitera beaucoup la portée de tes interventions. Parce que tout le monde saura chez toi que c'est Claire, de Salon, qui cause dans le poste....


 


C'est ton choix. :angel:


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Bonjour, pensez-vous que l'on peut préciser qu'on travaille en petite couronne ? Histoire de situer les choses concernant l'acte III de la décentralisation...

Et sinon aucun rapport mais sur le groupe Facebook "vous avez passé un concours" quelqu'un a évoqué la procédure à mettre en place face à un collègue qui arriverait en état d'ébriété au travail.  En gros si j'ai bien compris il faut stopper la situation en équipe (le raccompagner chez lui, l'inviter à se reposer dans une salle de repos, etc.) et ensuite il faut prévenir un responsable hiérarchique et le médecin du travail ?  Ecrire un rapport ? Au secours, si quelqu'un pouvait me donner une réponse claire.  :shocked: 
 

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Bonjour

 

procédure à mettre en place face à un collègue qui arriverait en état d'ébriété au travail.  En gros si j'ai bien compris il faut stopper la situation en équipe (le raccompagner chez lui, l'inviter à se reposer dans une salle de repos, etc.) et ensuite il faut prévenir un responsable hiérarchique et le médecin du travail ?  Ecrire un rapport ? Au secours, si quelqu'un pouvait me donner une réponse claire.

 

Comme pour le retard, tout dépend de la situation.

Si c'est la première fois, on ne réagit pas comme dans le cas d'une habitude devenue gênante pour l'équipe.

On ne peut pas non plus raccompagner un agent au pied levé, surtout quand on est ouvert au public.

Comme tu es assistant, le supérieur hiérarchique direct, c'est toi. :wink:

Donc, oui, il te faut gérer la situation immédiatement, et éviter d'éventuelles dérives avec le public.
L'agent n'est pas en état d'être à son poste, tu appliques les mêmes procédures qu'un agent malade ou indisposé.  Tu lui permets de s'isoler.
Tu ne le renvoies pas dans la rue alors qu'il est bourré (même pour aller chez le médecin). En cas d'accident, tu es directement responsable de lui alors qu'il est revenu sur son lieu de travail.

Pour le médecin du travail, tu oublies, le temps qu'il arrive ton agent est dégrisé depuis longtemps.
Pas sûr, même qu'un médecin du travail se déplace pour traiter le problème. Si tu dois appeler un médecin, il vaut mieux appeler le médecin de garde, ou le médecin de la ville.
En cas de coma éthylique, c'est le Samu qu'il faut prévenir... et, oui encore, il faut surveiller régulièrement l'agent pour savoir comment il va. De nouveau, ta responsabilité est engagée en cas de problème grave.

Après, (et seulement après la gestion de "l'urgence") tu peux te couvrir auprès d'un supérieur hiérarchique et demander ce qui est prévu pour ce genre de cas. Ou pour un agent "malade".

Et là, tu auras peut-être un rapport à écrire, ou une explication à fournir pour l'absence de ton agent ou son départ (accompagné) chez le médecin.

Mais rappelle-toi bien que ce n'est pas un agent imaginaire et lointain, c'est un agent de ton équipe.

Si l'agent fête un peu trop la naissance de son dernier, et que tu étais toi-même de cette réjouissance, tu auras du mal à expliquer pourquoi tu n'as pas su restreindre le débordement.
On est dans une circonstance spéciale et exceptionnelle.

Ce qui n'est pas le cas d'un agent qui n'arrive plus à sortir de son problème d'alcoolisme. Là, tu remontes à la hiérarchie, parce que tu ne peux pas gérer le problème à ton niveau. Et tu verras alors si on te demande un rapport ou pas.

Evidemment, en zone de repos, tu prévois une cuvette. :sweat:

 

Bien cordialement

  B. Majour
 

Modifié par B. Majour
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Cette situation doit être prévue dans le Règlement Intérieur de la collectivité, validé par le Comité technique, c'est la loi. Or chaque collectivité a son propre règlement interieur (ou celui de son CDG ), il n'y a donc pas de réponse unique. C'est la première chose que tu dois mentionner dans ta réponse.


 

L’Autorité Territoriale peut engager, en cas d’accident ou de faits commis par un agent public, sous l’emprise d’un état d’imprégnation alcoolique, sa responsabilité pénale, en raison du manquement à son obligation d’interdire l’accès au travail des agents en état d’ivresse ce qui participe à son obligation générale de sécurité. Et en tant que responsable de l'encadrement (cadre B), tu représentes l'Autorité territoriale. Donc tu appliques les consignes à la lettre. En faire "trop" peut être aussi dangereux sur le plan disciplinaire que d'en faire pas assez. Certains règlements restent ambigus , notamment sur l'identification du problème. 

 


 

Collègue ou autorité hiérarchique directe/

1) identifier les signes de troubles du comportement du salarié. 

2) appeler le secouriste le plus proche pour conseils éventuellement. 

3) - faire cesser la situation, 

- informer le responsable si cela n’a pas été fait avant. 

 

Autorité hiérarchique directe ou cadre responsable du service /

4) - accompagner la personne vers un lieu où les risques seront limités, 

- utiliser éventuellement l'alcootest dans les conditions prévues dans le règlement intérieur. 

- demander un avis médical auprès du médecin de prévention. 

 

En cas d’absence, contacter : 

- le SAMU - Tél. 15 

- SOS médecin 

- un médecin généraliste. 

En cas d’agent violent contacter la police Tél. 17  (pas la police municipale, elle n'a pas compétence pour)

 

D'autres règlements sont très différents. http://www.cdg21.fr/base_documentaire/statut/Alcool.pdf. et autant que tu veux pour chaque CDG...La plupart tentent le plus souvent de rejoindre le Code du travail sur ce sujet, mais comme il est très ambigu...

 

Ensuite tu dois informer l'autorité territoriale (le DGS ou à défaut le DRH), l'ACMO (Agent Chargé de la Mise en Oeuvre des règles d’hygiène et de sécurité). Une collectivité peut en avoir plusieurs. On dit aussi Assistant de prévention.

 

Ceci dit, le comportement à tenir en urgence n'est que la partie émergée de l'iceberg. Il y a tout l'aspect prévention (de grosses différences existent par exemple sur la possibilité de faire subir un alcootest ou non, là encore chaque Règlement intérieur doit le définir, on peut aussi considérer que c'est une atteinte à la vie privée de l'agent etc...De même certains règlements vont faire une différence entre les "postes à risque" et les autres.Il est certain qu'aucune comparaison des risques n'est possible entre un conducteur de pelleteuse qui écrabouille 15 personnes dans la rue et un adjoint bourré en bibliothèque. Il y a aussi la détection du risque ou de l’état de l'agent. Il y a des alcooliques qui ont des comportements  indétectables, ne sentent pas l'alcool, marchent droit etc...ce sont en général les plus atteints. Et là, il n'y a pas de situation d'urgence mais un signalement à faire auprès des RH, la prise en charge au niveau santé étant à réaliser par la médecine du travail (pas de sanction).

 

Tout cela est très très délicat et la rédaction des Règlements intérieurs bute souvent la-dessus (chez nous ils ont été obligés de nommer une commission spéciale sur le sujet, la présence d'alcool impliquant aussi les élus, les vins d'honneur et autres pôts de l'amitié etc...souvent très généreux dans les collectivités)

 


Un article qui fait très bien le tour de la question au niveau jurisprudence et complexité, mais c'est juste si tu veux creuser :


http://becque.blogspot.fr/2009/12/alcoolisme-au-travail-gazette-des.html


 


L'alcoolisme n'est pas une maladie comme les autres. Tout est là...


 


Tiens, je fumerais bien une petite mousse, c'est dimanche... :tongue: 


Modifié par Ferris
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@Ferris

 

Là, j'ai quand même l'impression que tu pars du principe qu'une demande du chef est refusée par la direction.

 

La question de Laegirou repose sur : la direction vous impose une consigne (pour laquelle on n'est pas d'accord).

 

Je me demande d'ailleurs si la question n'était pas en lien avec l'actualité. Le maire te demande de retirer des livres tendancieux de tes rayonnages, est-ce que tu en parles à ton équipe ? (Exemple, à la bibliothèque de Meaux, le maire demande le retrait des ouvrages dont il a parlé)

 

La question étant plus précise, bien sûr que j'en parle à l'équipe, parce que ça touche son quotidien.

Mais quelque part, ça touche les usagers, donc ça rentre dans "et qu'elle n'entraînera préjudices pour personnes."

 

Comment doit-on l'expliquer aux agents ? Et surtout comment doit-on l'expliquer aux usagers qui demanderont ces livres "d'actualité" ?

La réponse ne peut venir de la bibliothèque, pluraliste, il y faut donc un ordre écrit - signé de la tutelle - que l'on pourra montrer aux usagers (et aux agents). On ne peut pas prendre le risque d'un esclandre en bibliothèque ou de mettre les agents en danger face à des activistes.

 

Pour le reste, on est obligé d'obéir.

 

Obligation d'obéissance hiérarchique

Loi n°83.634 du 13 juillet 1983, article 28 Le fonctionnaire "doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public." Le refus d'obéissance équivaut à une faute professionnelle.

La subordination hiérarchique impose également de se soumettre au contrôle hiérarchique de l'autorité supérieure compétente et de faire preuve de loyauté dans l'exercice de ses fonctions. Le devoir d'obéissance impose enfin au fonctionnaire de respecter les lois et règlements de toute nature.

 

Quelles sont les limites au devoir d’obéissance ?

S’agissant des fonctionnaires comme des agents non titulaires, les dispositions applicables prévoient que les intéressés sont soumis au devoir d’obéissance, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et susceptible de compromettre gravement un intérêt public. Dès lors, la simple illégalité d’un ordre ne dispense pas l’agent d’obéir. Par exemple, est illégal le refus d’un fonctionnaire d’assurer une permanence téléphonique invoquant le fait que cette fonction n’est pas prévue dans son statut particulier.

 

Un agent a l’obligation de se conformer aux horaires de service, même si ces derniers sont contraires à la réglementation en vigueur. En revanche, le fonctionnaire à qui est ordonné d’accomplir un acte constitutif d’un délit doit désobéir.

 

 

Est-ce qu'on doit mettre ses agents dans le risque d'une désobéissance, donc d'une faute professionnelle ?

 

Tu me diras : tout dépend du degré de maturité de ses agents. Et tu auras raison.

  Bernard

Bonjour à tous,

Pour ma part, le jury m'a demandé: "Vous mettez en valeur dans votre médiathèque un livre écrit par l'opposant politique du maire de la commune. Ce dernier vous convoque et vous demande de vous expliquer".

J'ai répondu en faisant écho à l'actualité du moment (2ème semaine de février: "Tous à poil" et liste des livres jeunesse à "retirer" des bibliothèques) pour nuancer ma réponse: déontologie du bibliothécaire qui ne censure pas si pas d'incitation à la violence et discrimination, mais devoir d'obéissance hiérarchique au maire qui représente l'autorité territoriale. Donc discussion autour de la politique documentaire, puis application en fonction du résultat de cet échange.

Et là le jury a surenchérit de manière un peu vive: "alors si le maire vous demande de faire n'importe quoi, vous faites n'importe quoi?!"

Je pense qu'il s'agissait d'une tentative de déstabilisation plutôt réussie car je n'ai pas été foutue de sortir qu'un ordre illégal ou compromettant l'intérêt public pouvait être contourné. J'ai bricolé une réponse totalement imprécise sur le fait d'avoir d'autre recours et de ne pas accepter d'appliquer un ordre totalement démesuré. J'espère juste que ce n'était pas une question qui tenait personnellement à coeur au jury qui se serait vu lui même retiré un livre de la médiathèque de sa commune "à cause" d'une assistante de conservation "obéissante"! :-S

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Voilà; tant d'énergie et de temps et d'argent dans ce concours pour ne pas l'avoir!!! On va attendre les notes. C'est dur de se remotiver. Je passerai peut-être bibliothécaire mais j'ai déjà passé deux concours depuis novembre, marre de réviser, manque d'énergie.


Enfin on va laisser passer un peu de temps pour digérer tout ça!!!!


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@Alwat


 


Etonnante question et encore plus étonnante réaction du jury ("n'importe quoi " ? Ta réponse a du être mal formulée pour que la réaction soit si disproportionnée ou vise la destabilisation.). Tentons de reformuler tout ça:


 


Je crois que ta citation des propos de Bernard sur l’obéissance ou la désobéissance est totalement à côté de la plaque. Si je comprends bien, le maire te demande de t'expliquer, il n'interdit rien, aucune consigne n'a été transgressée. La réponse n'était pas dans un rappel des règles d’obéissance ou non.


 


On peut penser que le Maire considère que tu as manqué à ton obligation de loyauté en te faisant la propagandiste en période électorale des propos de son opposant. A-t-il tort ? A mon avis, non. Il est légitime pour ton employeur, (qui reste maître de la politique d'acquisition ne l'oublions pas, il te l'a simplement déléguée) de vouloir vérifier ta loyauté envers lui.


 


Tu réponds pluralisme et politique d'acquisition et tu as raison, c'est la base de la réponse : s'il y a une charte des collections ou charte des acquisitions, validée par les élus, elle comporte obligatoirement (ne serait-ce qu'en pièces annexes) l'obligation de pluralisme. Tu peux y ajouter aussi qu'il est normal de rebondir sur l'actualité, nous le faisons tous, par exemple à l'occasion de la disparition d'un auteur, d'un anniversaire etc, nous en profitons pour valoriser nos fonds.


 


Et justement : il ne s'agit pas d'acquisition, il s'agit de mise en valeur . Importante nuance. Tu mets en valeur le bouquin d'un opposant, l'actualité étant le contexte électoral. Mais ou est le pluralisme ? Si ton maire avait écrit lui aussi un bouquin, tu les mets en valeur tous les deux, à égalité de valorisation, ou tu ne le fais pas. Personnellement je ne l'aurais pas fait.


 


En fait on est plutôt dans un contexte de maladresse et d’interprétation personnelle faussée de la notion de pluralisme, d'actualité et de mise en valeur. Si le contexte de la question et les mots employés sont exactement ce que tu dis, je suis désolé, mais la réaction de ton maire est normale.


 


Pour élargir le propos, j'ai déjà attiré l'attention ailleurs sur le risque qu'il y avait, à propos de ces histoires d'albums, de passer insensiblement du pluralisme au militantisme actif. Et c'est une tendance que je perçois actuellement chez de jeunes collègues. Attention...


 


On ne fait pas sa petite révolution dans sa petite bibliothèque. Le prix de la décharge d'adrénaline peut être élevé. L'élu vous fait confiance, faites en sorte qu'il vous la conserve.


Modifié par Ferris
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Bonjour Alwat

 

"Vous mettez en valeur dans votre médiathèque un livre écrit par l'opposant politique du maire de la commune. Ce dernier vous convoque et vous demande de vous expliquer".

A cette question, j'aurais répondu comme suit.

Ce cas est impossible.

Je ne peux pas mettre en valeur l'écrit d'un opposant politique du maire, car ce serait un acte de déloyauté (comme le dit Ferris). C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai éliminé tous les documents politiques de ma bibliothèque. Vite obsolètes, peu, voire jamais empruntés, ces documents n'ont aucune valeur sauf pour des études politiques. (études réservées à des BU)

Comme vous me le proposez dans votre question, ils sont aussi sujet à polémique et pourraient créer des troubles dans les rayonnages, ou bien être dégradés par des opposants.
D'ailleurs votre question est orienté en ce sens : ce genre de livre me met en difficultés directes vis-à-vis de mon maire.

Vous comprenez pourquoi votre question est un piège.

Il est d'autant plus un piège que certains agents de mon équipe pourraient avoir un avis divergent sur la question, ce qui mettrait à mal ma neutralité de fonctionnaire et ma position hiérarchique vis-à-vis d'eux. Sans oublier d'éventuelles frictions ultérieures.

Ce qui fait déjà beaucoup trop, rien que d'y penser.

Prendre le risque d'une perte de la gestion d'acquisition, serait totalement dénué de sens.


Et là le jury a surenchéri de manière un peu vive: "alors si le maire vous demande de faire n'importe quoi, vous faites n'importe quoi?!"

La réponse est aussi intéressante à donner.
Et il faut y avoir réfléchi, car ce n'est pas un cas hypothétique. Le maire ou votre chef vous dit de faire n'importe quoi. Vous faites quoi ?

Le maire est détenteur de l'autorité hiérarchique, et responsable de ses décisions devant les tribunaux compétents. (donc, il doit savoir ce qu'il fait)
Partant de là, ne pas exécuter une demande conforme à la loi est l'équivalent d'un acte de désobéissance.
Toutefois pour la bonne mise en oeuvre de la demande du maire, je suis en droit de lui demander comment on va l'exécuter et comment on va la présenter à la population. A la population et à l'équipe.

Si le maire m'ordonne de me débrouiller, je lui dis que je vais réfléchir et lui envoyer un rapport d'ici une quinzaine. Il validera alors, ou non, mes propositions.

A noter ici que le maire peut effectivement faire n'importe quoi, même contre l'avis total et unanime de son conseil municipal. Si le conseil n'est pas d'accord, il ne reste plus que la démission... ce qui provoque de nouvelles élections, faute de quorum.

Oui, c'est vrai, la question est déstabilisante, surtout à l'oral où le temps pour réfléchir est limité.

Bien cordialement
  B. Majour

P.S. Merci Ferris pour les textes sur l'alcool.

Je remarque quelques lignes

L’objectif de cette procédure n’est pas de sanctionner  l’agent  mais  de  le  soustraire  à  une  situation  dangereuse  pour  lui-même  ou  pour  des  tiers environnants.

(g) L’agent peut être raccompagné à son domicile où il devra être confié à une tierce personne.

Confié à une tierce personne : on ne laisse pas l'agent tout seul !

Pour  des  raisons  de  sécurité,  tout  agent  qui  constate  un  état  manifeste  d’ébriété  chez  un collègue doit le signaler au hiérarchique direct de l’agent concerné.  (ARTICLE L. 4131-1 du Code du travail)
 

 

@laegirou

Courage, au niveau des révisions tu as fait le plus gros du travail. Mais tu as raison, il n'y a pas d'urgence non plus ! :thumbsup:

Modifié par B. Majour
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C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai éliminé tous les documents politiques de ma bibliothèque. Vite obsolètes, peu, voire jamais empruntés, ces documents n'ont aucune valeur sauf pour des études politiques. 


 


Bernard, tu vas peut-être un peu vite en besogne, tu jettes le bébé avec l'eau du bain. Si tu as un rayon 320, il faut bien que tu y mettes quelque chose. Ou alors ce choix est validé par ta poldoc et on n'en parle plus. La raison peut effectivement être financière, dans la mesure où le respect du pluralisme t'obligerait à acquérir trop de documents.


 


Le même problème se pose pour la presse hebdomadaire dite d'opinion : ou je n'en prends aucun, ou je les prends tous, mais je n'en ai pas les moyens donc je laisse tomber (et en même temps je me couvre et j'évite les problèmes).Un peu facile et pénalisant pour le public...


 


En fait, à partir du moment où tu peut justifier d'avoir les 3 grandes tendances politiques (idem pour les magazines d'économie, il y a une sacrée différence entre Les Echos, Challenges et Alternatives Economiques), on ne t'en demandera pas davantage. Au delà tu tomberais à la fois dans l'impossibilité financière et le risque de tomber dans la presse militante, qui est un puits sans fond. Si tu n'as que le Nouvel Obs, je te dénonce comme partisan. Si tu as ça, plus Marianne, plus Le Point, personne ne t'emmerdera. Et tu fais valider ta liste de périodiques à chaque changement de mandat. C'est du vécu. Plus de 30 ans sans problèmes, et avec beaucoup de changements  dans les majorités locales. (Les Bonnes recettes de tonton Ferris  :tongue: )


 


Il s'agit donc pour les livres "politiques" d'avoir à minima même démarche, sachant que l’intérêt du public pour des livres plus polémiques existe fortement, souvent écrits par des journalistes, des sociologues, des associatifs etc...ce qui n'est effectivement pas le cas pour les livres écrits (?) par les leaders politiques. Le problème c'est qu'il faut discerner la "couleur" politique d'un ouvrage qui ne se présente pas comme tel à priori, ce qui n'est pas toujours facile. Et "tricher" en le mettant en 330 ou autres n'est pas une vraie solution. Beaucoup de bibliothèques ont rempli leurs rayonnages d'ouvrages sur le climat, l’énergie, la déforestation etc..dans des catégories Dewey gentillettes sans se rendre compte que la majeure partie de ces ouvrages sont clairement d'obédience "ecolo". Personne ne songerait à leur reprocher parce que ce sont des problèmes sociétaux, et mondiaux. Mais le temps où l'écologie appartenait à tous est révolu, maintenant c'est étiqueté politiquement. Pas une raison pour en priver le public.


 


Il y a politique et "politicien", on est d'accord... mais attention aux impasses totales quand même, non ?


Modifié par Ferris
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Salut Ferris


 


Je n'ai aucun document politique, ni d'abonnement à des journaux de même niveau. (Ce qui marche chez moi, c'est Art & Décoration, Maison & Travaux, l'Ami des jardins et Fait Main. Bref, que du pratique à faire soi-même ! J'insiste un peu avec Que choisir ? et Science & Vie, et le reste c'est abonnements pour enfants)


 


Pas la place, et encore moins les moyens. C'est ça ou des BD/Romans eux empruntés.


Donc, ça simplifie la gestion :wink:


 


En 320, je n'ai rien. (donc le "Si tu as"... est tout à fait pertinent :D )


 


Pour les ouvrages sur la déforestation, catastrophes naturelles et compagnie, ils sont là pour les exposés des enfants et ados, bien plus que pour le côté écologiste. (Le Syndrome du Titanic, Nicolas Hulot n'est sorti qu'une fois en quatre ans. Il a sombré l'an dernier au profit d'un dinosaure.)


 


Pour les impasses, c'est par non choix.


Du public, et du budget... après, même sans budget, j'ai la BDP si nécessaire. Si nécessaire. :wink:


  Bernard

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Bon, professionnellement je suis effondré, mais ça a le mérite d'être clair... :cry:


 


La prochaine fois on discutera des avantages de Wakou par rapport à Wapiti et de l’intérêt de Toupie par rapport à Picoti. Politiquement c’est assez neutre... :tongue: 


 


Tu n'as aucun document politique...sauf "si nécessaire" ceux de la BDP, qui certes n'engagent pas ta politique d'acquisition mais engagent tout de même ta responsabilité, car tu les choisis dans le fonds BDP. C'est exactement comme si tu les achetais... :tongue: 


 


La bibliothèque est un lieu citoyen où les ouvrages politiques sont exclus  :D 


Modifié par Ferris
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Bon, bon, Ferris, je relativise. (avec le catalogue sous les yeux)


 


Je croyais ne rien avoir, mais j'ai le Choc de L'islam (2 prêts depuis 2010) et l'Oligarchie des incapables (1 prêt depuis fin 2013) en 320. Je reste donc très neutre sur le sujet.  :wink:


 


Quant au Nicolas Hulot, il est sorti 7 fois depuis 2004. 


 


Tout à fait exact pour mes choix en BDP. Et ils vont principalement vers ce qui sort, vers l'intérêt du public.


J'ai plus de demandes pour des albums cartonnés que pour des documents politiques ou religieux.


 


Alors que veux-tu, je ne vais pas chercher les ennuis (cf. questions du jury) ou les dépenses pluralistes lorsque l'intérêt n'y est pas.


Budget limité = choix acérés et ciblés.


   Bernard

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Voilà; tant d'énergie et de temps et d'argent dans ce concours pour ne pas l'avoir!!! On va attendre les notes. C'est dur de se remotiver. Je passerai peut-être bibliothécaire mais j'ai déjà passé deux concours depuis novembre, marre de réviser, manque d'énergie.

Enfin on va laisser passer un peu de temps pour digérer tout ça!!!!

 

Je compatis... d'autant plus que je suis terrifiée : mon enjeu et mes investissements sont également très important

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A Calire,


Tout est encore à faire pour toi, tu n'as pas passé ton oral.


Tu as dit qu'il y a autant de candidats que de postes donc soit confiante. Pour nous ils en prenaient plus de 1 sur 2 donc c'était plus que faisable mais c'est comme ça.

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