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Oral d'assistant 2013/2014


calire

Messages recommandés

Tiens c'est marrant tous mes amis me disent la même choses...... que la saucisse ça va me plaire!


et dire que j'ai confondu avec Montélimar, la ville du nougat !


 


 


on s'égare on s'égare! mille pardons ! :angel:


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Te connaissant, je subodore une cochonceté. Tes amies ou tes amis ?


 


Dis, tu vas rire, il y a aussi une saucisse assez cotée à Montélimar. D'où les questions des internautes : La saucisse de Montélimar est-elle supérieure au nougat de Montbéliard ?


https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20131127155247AA99W9m (attention, ça vole pas haut)


 


   375px-grosse_femme.jpgSaucisse_Montbeliard.jpg


 


 


Personne de Montbéliard ayant mangé trop de saucisses de Montélimar. Bon, je prefère le nougat de n'importe où...


 


Bon, je sors...vil-setait2.gif


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ouuulalaaaa le fou rire ! merci Ferris! ça détend bien! 


moi aussi je vais penser fort à toi juste avant l'oral! c'est obligé! tu es notre gourou !!!!


mais si un fou rire nerveux me prend devant le jury je me reprends comment?? :blink:


 


 


 


 


 


 


amis et amies! :wink: tu subodores bien !


Modifié par Mielpops
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Rigole pas avec ça, si je puis dire, je suis sérieux. Ce genre de truc est une vraie tuile. Vaut mieux se pisser dessus ou se mettre à parler chinois que d'avoir un fou rire. Le rire nerveux est une accumulation de tension qui se relâche pour éviter la panique. Or, tu es exactement dans ce trip là. 


 


" Le rire est réputé pour être communicatif, c'est-à-dire transmissible : une personne qui rit amène le rire, c'est le rire social, le rire de groupe. Il peut également être provoqué par le chatouillement. Le stress, un surcroit de sentiments difficiles à gérer peuvent entrainer un rire nerveux qui servira à échapper au quotidien et reprendre une bouffée d’oxygène."


 


Donc la seule solution pour toi, c'est d'espérer que le jury te suivra dans le fou-rire, puisque c'est communicatif. T'as une (toute) petite chance. A défaut, foutue pour foutue, autant mettre le paquet, tu n'as qu'à te mettre à chatouiller les jurés, ça peut marcher aussi. :bye:  


 


Bon sang, j'avais pas pensé à ça! C'est une catastrophe, rien que d'y avoir pensé, ça va te précipiter dedans, à tous les coups. Ne pense pas à moi surtout. Tu sais que le trop célèbre conseil "si vous avez peur de quelqu'un, imaginez le à poil" a déjà causé des problèmes de fou-rire épouvantables. A trop vouloir dé-stresser, on peut partir dans l'excès inverse.


 


La tu m'inquiètes...


 


 


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oulaaaaa c'est clair que je vais y penser du coup ! mais de là à me donner un fou rire ... je ne pense pas! un sourire peut être, et là ça me va très bien!  comme le rire, le sourire est communicatif!


 


:D :D :D :D


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Cécile Gaultier

En tous cas à la question "comment changer l'image austère qu'a le non-public des bibliothèques" on peut répondre facile: leur dire d'aller voir agorabib! Vous croyez qu'on parle littérature, bibliothéconomie et indexation?? détrompez-vous! Les bibliothécaires, entre eux, ça cause talons ou pas talons, ça cause saucisse, ça cause acné!! Ah, s'ils savaient ce qui se cache derrière les lunettes et le chignon! Mais chuuuttt... quand même, faudrait pas casser le mythe...


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Attention à ne pas confondre l'image des bibliothèques et celle des bibliothécaires. L'image des bibliothécaire est véhiculée par des stéréotypes vieux comme Hérode, que nous nous plaisons à véhiculer aussi, et qui n'ont probablement quasi-jamais correspondu à la réalité, en tous cas depuis qu'il y a des bibliothèques publiques modernes avec accès direct aux livres. (ne parlons pas des bibliothèques d'études et de recherches ,feutrées et bourrées de profs ou d'étudiants etc...) 

Celle des bibliothèques est plus complexe, elle tient au mobilier, à la signalétique, à l'architecture de bâtiments anciens réhabilités, et, parfois, aux choix d'acquisition qui peuvent rester un peu élitistes. Une partie mythique et une partie réelle. Le lieu intimide par son histoire, sa représentation sociale, voire son contenu, et son architecture.

Par ailleurs le non-public, ne fréquentant pas ces lieux, ne les voit pas évoluer à l'intérieur et reste donc scotché à l'image des bibliothèques de son enfance ou de son adolescence, voire de sa vie estudiantine ou bibliothèque = boulot.

Il existe et subsistera toujours un décalage entre le bibliothécaire (rigolo, moderne, technicien, en jean-basket, Facebook, comme le connard de l'affiche ABF, tout ce que tu veux,) et l'image mythique ou apparente du "lieu bibliothèque".

Ce décalage subsistera. Le fossé ne sera sans doute jamais totalement comblé.

Et puis les gens ne viennent pas voir la bibliothécaire, il viennent voir un lieu, un service, un produit. Un truc qu'on leur a décrit comme "étant fait pour eux", ils viennent vérifier. Et si la bibliothécaire boutonne, chignonne et myopise à tout va, c'est pas le vrai problème, tant qu'elle propose des mangas, des jeux video en ligne etc...

 

Voir la vision des non-bibliothécaires suisses sur http://www.agorabib.fr/index.php/topic/1746-lutte-contre-les-stéréotypes/?hl=%2Bfemmes+%2Bavenir#entry7719 (post 4)

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mouais , pas vraiment ok avec toi Ferris!


 


d'abord parce que moi j'ai plein de personnes qui viennent exprès pour me voir moi, ils calculent quel samedi je suis là ou pas pour venir (je bosse un samedi sur deux )


 


et puis l'allure générale des bibliothécaires est importante! un sourire, une tenue correcte , ça donne bien plus envie de rester profiter des mangas, DVD, partitions......


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ça y est les résultats sont tombés en Gironde ... Comme je le sentais je ne l'ai pas eu !!!! :cry: C'est frustant quand on a la formation, l'expérience ... Bref faut que je relativise, une prochaine fois.


39 postes ont été attribués sur les 40 ... Quand je pense à ce poste sans personne, j'espère que je me suis bien plantée et que je suis pas à 0 virgule quelque chose du seuil ... Bref bon courage à ceux qui vont le passer ou à ceux qui attendent le résultat.


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Bien sûr, Miel, je comprends parfaitement que certains lecteurs viennent AUSSI pour voir miss Alsace, son sourire, ses boutons, son décolleté style concours, ses cernes labellisés, son accueil chaleureux et tout et tout... Mais :


1) Tu te rends compte de ce que ça sous-entend au niveau de ta collègue des autres samedis !, celle qui ne sourit pas et n'a pas de tenue correcte.Vos relations sont bonnes ou inexistantes, au fait, parce que ça c'est une question de management...


2) Penses-tu vraiment, mon petit pot de miel, que si tu disparaissais de la circulation , ces gens là ne viendraient plus à la bibliothèque choisir leur manga ou leur DVD ? Franchement ? Non, et tu le sais bien.


3) Penses-tu enfin que ce soit une si bonne chose que ça que les relations soient si personnalisées que ça puisse jouer sur la fréquentation de la bibliothèque, donc sur ses résultats, son image de marque ?


 


Tu es presque plus plus importante que le contenu de ta bibliothèque ? Ta présence est l'élément principal de son attractivité ?


 


Blague à part, ça pose quand même problème tout ça, non ?


 


Donne moi l'adresse de cette infâme collègue, que je la fasse sourire.... :) 


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Cécile Gaultier

Moi aussi les gens viennent me voir! parce que je suis "cécile-de-la-bibliothèque", celle qui raconte en chaussettes à la crèche! S'ils ont déjà vu le/la bibliothécaire en dehors de la structure, dans des actions hors les murs par exemple, ils seront sans doute moins intimidés à l'idée de franchir les portes de ce lieu qu'ils pensent austère. Si l'image de la bibliothèque est passéiste dans les esprits de ceux qui ne la fréquentent pas, je pense que c'est un tout (les livres ne m'intéressent pas/il faut faire le silence/je ne sais pas comment m'inscrire/on va me juger sur mes goûts etc. etc.) En dehors de la bibliothèque, à part les outils de com, nous sommes l'image de notre équipement.


Alors même avec des lunettes et un chignon, ou même si on ressemble plus à Mr Drummond qu'au bibliothécaire 2.0 de l'affiche ABF, sortons de nos bibliothèques!


Bon, là, je suis sortie complètement du topic.... désolée  :blush: Je vais manger la saucisse de Montélimar...


post-607-0-10958600-1396011942_thumb.jpg

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@Wynie


Désolé pour toi, est-ce qu'il y a quelque chose qui, à ton avis, t'aurait fait chuter, une question tordue, un silence ? 9a peut être utile pour les autres. Je sais que tu as surement envie de penser à autre chose tout de suite et de tourner la page...


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@ Cécile. Pas faux du tout : mais tu précises, à juste titre, que tu véhicules à l’extérieur de la structure, une image positive du lieu, ce qui contrebalances bien l'image austère, vraie ou fausse, du lieu en question. Sortons de nos bibliothèques, c'est vrai. Beaucoup d'animation, in ou hors les murs y contribuent d'ailleurs souvent. Et tu n'es pas sortie du topic, on est plein pot dans une question de concours ayant trait à la bibliothèque et ses publics. Mais ça pose la grave question des critères de recrutement : on va recruter sur quels critères: professionnels, bagage, experience etc...ou attractivité personnelle, tenue, sourire etc...(choses qui en plus ne se voient pas forcement lors d'un recrutement)


 


D'un autre côté, si tu ressembles vraiment à ta miniature, plus besoin de bouquins, on vient de toutes façons ! :D


Modifié par Ferris
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Comme je l'avais mis sur un précédent post j'ai eu des questions à majorité administratives avec les députés et les cantons ... Je pense que j'ai pas étais assez précise pour les questions que je gérais. J'attends de recevoir mes notes et je vais appeler le CDG pour avoir la feuille d'évaluation de mon oral. ça me servira pour les autres concours et je vous communiquerais les détails si ça peut aider les autres.


Modifié par Winye
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@Winye


 


En même temps, ce n'était pas des questions faciles.


Du pur administratif.


 


En plus, ils ont été te chercher loin de ton travail habituel (BDP) + Cantons + préfets.


 


Là, c'est la faute à pas de chance.


 


Difficile de tout connaître sur ce côté pur administratif... qui est quand même assez loin des préoccupations de tous les jours.


C'est à se demander si dans sa présentation, on devrait aussi parler des points futurs (Type : TAP, ou animation en cours), qui vont attirer certains types de questions, orientées bibliothèque.


 


Après ma présentation j'ai eu des questions pour éclaircir certains points (durée de mes études, ma préparation que j'ai faite il y a qq années pour des concours...)


 


Peut-être que tu as trop parlé de tes études et de ta préparation aux concours.


Ou alors, tu n'as pas été assez explicite là-dessus, ce qui a créé des zones d'ombre. Mais je penche plutôt pour l'option 1.


 


En même temps, si tout le monde a eu des questions sur les préfets, c'est un moyen pour le jury de départager les candidats.


C'est la question bonus, face à des parcours un peu identiques en externe.


 


Ce qui me paraîtrait intéressant, c'est d'avoir des exemples de présentation. (les 10 grands points par exemple) Pour voir d'où viennent les questions.


 


D'ailleurs, à plusieurs reprises dans les témoignages, on note que le jury prend des notes sur les parcours et posent des questions en rapport avec ces parcours. Dire qu'on veut travailler (ou qu'on travaille) dans une structure avec EPN, ça attire forcément une question sur les EPN. De même, dire qu'on veut travailler avec les publics empêchés, ça va attirer une question sur le sujet.


Le fameux pourquoi va surgir.


 


Et il faut avoir creusé ces questions... se dire déjà : comment je vais faire dans cette situation ?


Bref, c'est déjà se projeter dans la situation.


 


Après, sûr que les questions administratives, c'est facile avec Internet.


Mais retenir tous les chiffres ou toutes les durées, c'est un peu beaucoup prise de tête.


 


Est-ce que certains ou certaines ont utilisé/rédigé des mindmaps sur ces sujets ?


    Bernard

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@Ferris


 


2) Penses-tu vraiment, mon petit pot de miel, que si tu disparaissais de la circulation , ces gens là ne viendraient plus à la bibliothèque choisir leur manga ou leur DVD ? Franchement ? Non, et tu le sais bien.


 


Pas évident, Ferris.


 


Lorsque tu tombes face à une personne qui t'engueule, ou te fait sèchement remarquer qu'il y a du crayon à papier sur le livre. (Alors que ça vient de bien plus loin en amont, hein, et que ton métier, c'est bibliothécaire), je peux te dire tout de go, que ça rafraîchit l'envie de revenir dans cette bibliothèque. (moi, ça m'a fait sourire, parce que des livres surlignés et crayonnés, je pouvais lui en apporter un plein chariot à la professionnelle bon chic bon genre, probable cadre A vu la qualité des bijoux.)


 


Donc, l'accueil est super important en bibliothèque. La façon de gérer les incidents, idem.


 


Tu as la bibliothécaire chignon, lunettes, pète-sec qui applique le règlement avec coup de règle sur les doigts, et ceux qui regardent au-delà d'un livre abîmé (lorsqu'ils en balancent mille à la fin de l'année, des neufs !).


 


Tu as la lettre cinglante qui arrive à la maison et qui te dit que ton billet de 50 Francs de cotisation va être encaissé, parce que tu es un vilain canaillou qui n'a pas rapporté son livre depuis deux mois... lorsque le bouquin est en rayon depuis deux mois et que la bibliothécaire n'a pas été vérifier si l'erreur n'était pas de son fait. (cas personnel, j'ai récupéré mon billet de caution, rayon SF épuisé)


 


Tu as aussi la bibliothécaire qui humilie une gamine et la fait pleurer devant tout le monde, parce que le livre est un peu crayonné. Au point que la trentenaire, suite à ce traumatisme, n'a toujours pas remis les pieds dans une bibliothèque depuis ses huit ans.


Ses enfants non plus.


 


Tu as des témoignages équivalents où des usagers disent clairement qu'ils ne mettent plus les pieds dans la bibliothèque de la grande ville, parce que les bibliothécaires y sont "pénibles" à vivre. (Et derrière "pénibles", tu as d'autres termes dont je te fais grâce ! :wink:)


 


Désolé, mais tu le constates, la façon de gérer ses lecteurs a son importance.


Et je dirai même qu'elle va devenir de plus en plus capitale face à ce fameux "on trouve tout sur Internet", ou plus simplement dans les bibliothèques troisième lieu, réputés conviviales.


 


Face à la dématérialisation, c'est le contact humain qui va faire toute la différence.


 


Et ce contact humain, je le retrouve en rebonds dans cette période électorale... Plusieurs des élus sont d'anciens lecteurs et encore lecteurs de ma structure, ou d'anciennes bénévoles. Heureusement que je les ai tous bien accueillis, non ?  :thumbsup:


  Bernard


Modifié par B. Majour
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Ferris.. franchement oui je trouve que l'accueil, le sourire et la manière de gérer les petits incidents, jouent tout autant que les services proposés dans la médiathèque! nous sommes le contact humain de ce lieu où l'individualisme est fort! à nous de le rendre vivant!


 


alors, oui , elle tourne sans moi la médiathèque et heureusement! même si ma collègue (qui est B elle :wink: ) est assez pète-sec comme dirait Bernard.....


d'ailleurs beaucoup ne veulent plus avoir à faire à elle .. et pourtant elle connait par  coeur les missions du préfet, le nombres de conseillers communaux de sa ville, ou ce qu'est un EPN ou un EPCI!


les limites des concours de la FP.... :ermm:


 


Winye: suis désolée pour toi... je comprends ta frustration! surtout pour ce poste restant!


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@ Bernard

Bien sûr que l'accueil est fondamental dans une bibliothèque, c'est l'endroit le plus important, et ça l'était déjà avant qu'on ne parle de "médiation". Ce n'est pas le débat que je posais.

Tu tombes dans la caricature (pour le coup bonjour les clichés, c'est vrai qu'on les fabrique très bien nous-mêmes au fond) et tu me ressort finalement, tourné d'une autre façon, ton discours sur les petites bibliothèques rurales chaudes et humaines, dans le débat que nous avions eu sur la nécessité ou non de faire respecter le règlement. Ou de faire du service et de l'accueil "a la carte".

Je n'étais pas dans ce débat là. Et Miel nous y fait retourner en posant encore un cliché à peine voilé : Ces cadres B qui seraient incapables, malgré leur grosse tête farcie d'inutilités, d'accueillir proprement (et en ont-ils envie etc...)et ces gentils C qui sauvent le coup. Quant aux A, je n'en parle même pas, tous des planqués etc, etc..

Ces discours là je les entends depuis toujours et je dis que ce sont des clichés faciles qui, de répétition en répétition, deviennent une sorte de vérité interne, une évidence.

Je continue de poser de simples questions qui restent dans le tempo de ce topic : on va recruter sur quels critères: professionnels, bagage, expérience etc...ou attractivité personnelle, tenue, sourire etc...(choses qui en plus ne se voient pas forcement lors d'un recrutement). La chaleur humaine, on la définit comment, sur le plan administratif ?

Et le management qui s'ensuit, On va planifier les missions en fonction de ces critères ? Tu feras du prêt parce que tu es souriante et avenante, et toi, qui l'es moins (au même grade si vous y tenez), tu feras autre chose ? Il y a les vilains et les gentils ?

Je voulais parler de ça, et d'image de marque générale des structures (et Cecile a mois le doigt sur une verité : sortons de nos bibs) et non pas subir une liste de clichés longue comme le bras, et qu'on entend depuis trop longtemps, sans jamais regler le problème.

Tu as la bibliothécaire chignon, lunettes, pête-sec qui applique le règlement avec coup de règle sur les doigts (...)Tu as la lettre cinglante qui arrive à la maison (...)Tu as aussi la bibliothécaire qui humilie une gamine et la fait pleurer devant tout le monde (...).

A Montpellier, les personnels se sont mis en grève pour protester contre le mépris avec lequel le traitait le public, ça n'est pas si vieux. Donc si on veut jouer à qui a son panier plein le premier, on peut jouer longtemps.

La stigmatisation des comportement de certains, le discours globalisateur qui tend à faire croire que c'est une vérité générale et importante, ce qui du coup ne peut que renforcer l'image négative des bibliothèques sur les publics et les non-publics, ne sont pas réponses .

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@B.majour j'ai détaillé ma formation pour tenir mes 5 minutes... :wink: en parlant des compétences (gestion de projet, réalisation de séquences pédagogiques...) que j'avais acquise mais sans les détailler pour qu'ils rebondissent dessus et aussi sur mon mémoire sur les OPAC. mais ça n'a pas fonctionner... :getlost: Aprés je n'ai pas parlé de mes préparations c'est juste que comme j'ai fait une pause dans mes études je pense qu'il voulait savoir qu'est ce que j'avais fait. L'élu m'a "complimenté" sur ma formation donc je pense vraiment que ce sont les questions qui m'ont pénalisé. La question sur les préfets m'a pas posé problème j'ai su y répondre.


Pour les questions, ils ne sont pas parti de ma préparation. Ils ont juste posé des questions bib dans le cadre d'une structure identiques à celle où je travaille.


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@Ferris

Tu tombes dans la caricature (pour le coup bonjour les clichés, c'est vrai qu'on les fabrique très bien nous-mêmes au fond) et tu me ressort finalement, tourné d'une autre façon, ton discours sur les petites bibliothèques rurales chaudes et humaines, dans le débat que nous avions eu sur la nécessité ou non de faire respecter le règlement. Ou de faire du service et de l'accueil "a la carte".

Je n'étais pas dans ce débat là. Et Miel nous y fait retourner en posant encore un cliché à peine voilé : Ces cadres B qui seraient incapables, malgré leur grosse tête farcie d'inutilités, d'accueillir proprement (et en ont-ils envie etc...)et ces gentils C qui sauvent le coup. Quant aux A, je n'en parle même pas, tous des planqués etc, etc.


Mais non, je ne tombe pas dans la caricature.
Je te parle de mon vécu personnel dans le monde des bibliothèques et du retentissement qu'engendre un accueil mal géré. (lettre sèche, remarque de la probable cadre A, ça aurait pu me détourner des bibliothèques. Ça aurait pu...)

Et là, je ne te parle pas de la chaleur du rural, ou de la ville.
A ce niveau, j'aurais autant d'exemples pour et contre que ce soit dans le rural ou en ville. (Des collègues plus ou moins froids, tu en as aussi en rural, je te rassure.)

Car j'en ai fréquenté des bibliothèques, j'en ai vu et noté des comportements.
Quand on n'a pas d'expérience, on a des yeux pour regarder et apprendre.

Même quand on a de l'expérience, on regarde ce qui se passe à l'accueil en premier.
Ça en dit long sur les conditions de travail/d'accueil et sur l'équipe en place.

Reste que le problème, tu le mentionnes bien :
La chaleur humaine, on la définit comment, sur le plan administratif ?

Je te pousse un parallèle : L'accueil, on le définit comment sur le plan administratif ?
Quelles compétences faut-il pour bien accueillir ?

Tu l'as vu, dans les concours, on te parle toujours des collègues vacanciers difficiles, du maire qui vient taquiner ta collection (alors qu'il a loisir de tout gérer à sa façon), mais jamais de la réalité : le lecteur difficile voire agressif, le problème d'un livre abîmé par le hamster ou par le chien, déchiré par le petit frère de 3 ans...

Et pourtant, là, on est plein management... sans aucun recours à des arguments de la fonction publique type sanction et cie.

On est dans l'humain. Avec des compétences réelles à mettre en oeuvre.

Quand tu dis :
Et puis les gens ne viennent pas voir la bibliothécaire, il viennent voir un lieu, un service, un produit.

Je trouve que tu zappes bien vite la part d'humain, et je peux te dire que j'ai des gens qui passent à la bibliothèque avec le prétexte livre et bien plus l'envie de discuter qu'autre chose. (peut-être pas uniquement avec le bibliothécaire d'ailleurs :wink: )

La collection, elle ne s'arrête pas aux livres ou aux documents. On vient aussi chercher les conseils du bibliothécaire, on vient aussi chercher sa connaissance et discuter avec lui de sujets qui nous passionnent (nous = lecteurs), et qui ne sont pas toujours dans les livres.

Ce qui fait toute la différence avec "tout sur le Web" et une bibliothèque.

Tu as cette part d'humain qui est essentielle, sinon on peut très bien mettre des machines partout. Ils le font bien à Taiwan. Et puis le Web propose tout à fait cette opportunité. De la machine à tous les étages, tant que tout va bien, ça roule.

Et si la bibliothécaire boutonne, chignonne et myopise à tout va, c'est pas le vrai problème, tant qu'elle propose des mangas, des jeux video en ligne.

Exact.
Mais si elle crie "silence" au moindre bruit, si elle fait régner un règlement de fer, si elle balance, à la régulière, ses gros yeux sévères...
Les gens, les jeunes comprennent vite de quoi il retourne. (C'est la fameuse bibliothécaire pincée, à tailleur strict, qui fait cauchemarder les enfants.)

Ok, ok, caricature... Enlève le tailleur strict, vraiment mal pratique pour ranger les bouquins, et c'est moins caricatural.

Attention, je ne dis pas qu'être pète-sec n'a pas son lot d'avantages.
Tu coupes court à ceux qui ont envie de discuter, tu as un silence relatif, et les documents reviennent - peut-être -  plus souvent à l'heure... ou alors, ce sont les enfants qui les ramènent à la place des parents. (il y aurait beaucoup à dire sur les ruses des usagers adultes :D  ). Et puis tu peux fermer à l'heure pile.

Chaque attitude a ses vertus et ses travers.

Alors, c'est certain, tu n'as pas le même service suivant les personnes.
Pas les mêmes compétences suivant les agents en banque d'accueil. Et pas non plus le même contact avec tous les usagers.


La stigmatisation des comportement de certains, le discours globalisateur qui tend à faire croire que c'est une vérité générale et importante, ce qui du coup ne peut que renforcer l'image négative des bibliothèques sur les publics et les non-publics, ne sont pas réponses.

Le problème, c'est ça que les gens retiennent : ce qui fait mal.

J'aurais pu le retenir avec la lettre que j'ai reçue, et qui montrait que la bibliothécaire n'avait même pas été voir en rayons. Il s'agissait d'un livre sur plusieurs et je n'avais jamais été en retard. Mais bon, j'étais un ado, donc fautif !

Avec l'histoire des coups de crayons dans les livres empruntés, idem.
Si cette probable cadre A avait un peu mieux regardé son fonds, elle aurait vu ce qu'il en était, avant d'accuser à tort.

Ce qui fait mal, ou qui est mal pris... autant de points qui m'ont enseigné ce qu'il ne fallait pas faire de mon côté.

Je sais regarder et en tirer des réponses adaptées.

Et je sais aussi que c'est plus facile d'être pète-sec que d'échouer à répondre à des questions ou encore de dire : je ne sais pas. Situation toujours délicate.

Pour l'idée de l'image négative des bibliothèques, je t'avoue que j'ai toujours un peu de mal à comprendre d'où vient cette idée dans la profession. Je n'ai pas ce sentiment quand je visite les bibliothèques et que je regarde les usagers... Alors peut-être que ça vient exclusivement des non-publics ?

Bon week-end
  Bernard

P.S. : Tiens, au passage, je trouve intéressante ton info sur Montpellier, tu as des références sur le sujet. Je ne savais pas qu'on pouvait faire grève face au mépris des usagers. Quel genre de mépris d'ailleurs ? Et comment ça s'est réglé ?
 

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@Winye


 


Merci pour ton complément. Sûr que les OPAC, ça n'est pas très porteur comme sujet.


Mais c'est vrai que les questions étaient vraiment pur administratif.


  Bernard

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Valeryella Ella

Juste pour compléter , c'est sur que c'est de l'administratif , c'est pas rigolo à apprendre mais en même temps ça nous permet de nous positionner dans notre rôle , notre administration, notre ville , nos élus, etc...


ça permet de se remettre en question , et qu'est que ça fait du bien , de se positionner par rapport à des demandes , un dgs qui se pose pas de questions  , par rapport aux lecteurs pour leur apporter le même accueil, qu'ils soient jeunes , vieux , sentent pas bon ou sont agressifs, bref de se positionner par rapport à un cadre , et ça quelque part c'est bien , parce que quand on veut en sortir , on sait pourquoi et comment on le fait .


@ Bernard : 2::17 du matin quoi!


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@Bernard

 

Je reste sur l'aspect administratif des choses, je laisse le soin aux lecteurs de compter les nombre de pète-sec et de pas pête-sec dans leurs services publics (au sens large d'ailleurs car ça ne concerne pas que les bibliothèques, c'est évident, mais tous les services). Je ne stigmatise pas, je ne généralise pas, je ne colle pas d'étiquettes.

 

Reste que le problème, tu le mentionnes bien :
La chaleur humaine, on la définit comment, sur le plan administratif ?

Je te pousse un parallèle : L'accueil, on le définit comment sur le plan administratif ?
Quelles compétences faut-il pour bien accueillir ?

 

​Les fonctions d'accueil, et par voie de conséquences les compétences afférentes (connaissance du SIGB, etc...) sont parfaitement définissables en tant qu'un ensemble de techniques à maîtriser et de comportements larges (politesse, egalité de traitement des lectorats, respect du règlement de la structure etc..), et peuvent se se retrouver autant sur une fiche de poste que dans le document d'évaluation annuelle de l'agent. C'est même souhaitable.

 

Une différence de taille : les missions d'accueils sont définies comme "missions principales" des C, et comme missions annexes" des B. Pour les A elles ne sont même pas mentionnées. Ce qui induit tout de suite une différence de taille : un C qui merde à l'accueil sera jugé négativement sur ses missions principales. ,Un B qui merde à l'accueil (qu'il ne fait en general que de façon ponctuelle) on n'en parlera même pas. Et qui définit que "ça merde" ? Le lecteur, la collègue, la cheffe ?

 

Maintenant, le sourire, la chaleur humaine, la capacité de papoter avec le lecteur, plus encore la convivialité que suppose une connaissance personnelle des lecteurs, tout ça n'est pas définissable, ni en termes de compétences ni en termes de critères. On peut être poli et respectueux sans être souriant. Il y a d'excellents médiateurs au sourire triste. Et s'il a des problèmes personnels ou familiaux, il a intérêt à le mentionner pour atténuer le "jugement" des autres (souvent des collègues d'ailleurs...)

 

La question peut donc parfaitement se poser dans un jury de recrutement : à partir du moment où l'on met en avant des "qualités humaines" comme compétences indispensables, comment recrute t-on? comment evaluera t-on l'agent ensuite ? Pourquoi est-ce que les comportements, mentionnés sur les fiches d'évaluation, sous la rubrique "savoir être" (formulation de DRH) donnent lieu à tant de recours au tribunal administratif ? Parce que cette rubrique est considérée comme la porte ouverte à des notations "a la tête du client". Est-ce que ton évaluateur est là chaque jour pour "verifier" la présence de ton sourire ou l'intensité de ta chaleur humaine ? Non. Est-ce qu'il y a des formations et stage sur l'art du bien accueillir ? non. 

 

Donc, comment peut-on juger de la valeur professionnelle d'un fonctionnaire sur ce type de critère ? Et si on le faisait, cela nous amènerait où ? Voilà simplement des questions que je pose, et qui sont de réels problèmes.

 

L'humain ? Il est des deux côtés. Il n'existe pas en droit administratif.

 

Si j'y arrive je vais essayer de te retrouver une jurisprudence qui a condamné un Hôpital aux dépens, pour avoir voulu évincer une agent d'accueil "qui n'était pas souriante". Retoqué, le directeur, et on a découvert ensuite que ses collègues lui menaient une vie d'enfer depuis longtemps, ce qui a ajouté au dossier...Mais j'ai accès à des milliers de jurisprudence du CIG grand couronne, et ça va pas être facile. Je n'ai pas retrouvé l'article de journal en ligne sur Montpellier (qui sont des forçats de la grève, ce qui fait que l'article a du disparaître en archives et on ne nous parle que des dernières grèves, je m'excuse)

 

Nous sommes des fonctionnaires du service public, tous dans des situations de travail différentes certes, mais tous chargés de la même mission. Posons-nous de temps en temps des questions de fonctionnaires et trouvons les réponses adaptées. C'est simplement le sens du débat que je voulais initier.

 

​Ca n'empechera pas Cécile de raconter en chaussettes ou Bernard d'offrir des dragées, ni qui que ce soit à en faire un peu plus ici ou là. Et tant mieux. Mais là n'est pas la question. Je ne souhaite pas que l'on fasse porter l'étoile jaune de la honte professionnelle aux pète-secs., c'est tout.

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