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Oral d'assistant 2013/2014


calire

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Merci pour ton témoignage Chloé, qui permet bien de comprendre que oui, on peut avoir de l'ambition, vouloir s'investir toujours plus dans notre métier pour le faire évoluer, y prendre un pied fou, sans pour autant être qualifié de carriériste dans le mauvais sens du terme (parce qu'il y a aussi le bon sens). Et je n'arrive pas à comprendre comment on peut arriver dans le milieu des bibliothèques (et de la culture en général) autrement que par passion, au moins par goût de la transmission, de la "médiation" comme le dit si justement Ferris. Parce que quand on est carriériste au sens péjoratif du terme, on ne choisit pas cette voie là, on fait je sais pas moi... de la politique ou de la finance ! Bref un truc qui rapporte ! Nous ce que ça nous apporte c'est une grande satisfaction et un épanouissement quotidien. On ne peut pas dire ça de beaucoup de métiers, alors n'oublions jamais quelle chance on a d'exercer le nôtre.

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Je pense que Carrière et Passion peuvent être conjugué ensemble si, et seulement si, on met l'une au service de l'autre. Comme tu dit Hello : Il y'a le sens péjoratif (un "truc" qui rapporte ....) et, à mon sens, il y'a le sens "positif" que je dirais un "truc qui apporte" quelque chose à la société. En effet on peut être carriériste, monter tous les échelons, vivre son métier avec passion, être au sommet de la catégorie A ....et aimer son métier du fond de son coeur et essayer chaque jour de lui apporter les vibrations nécessaires pour que le monde des bibliothèques évolu et soit tiré vers le haut !


Et je pense, tout comme Hello, que pour faire notre métier dans ce monde bibliothéconomique il faut être tombé dans la marmite quand on est petit ...autrement dit être passionné et être convaincu que l'on est à notre place !


Ceci dit je pense que tous les professionnels passionés par leurs métiers, quelque soit le métier, se disent chanceux de l'exercer!


Pour en revenir au concours, ce n'est pas si mal que ça au final de commencer tout petit pour finir très grand ! Au moins quand on arrive en haut on sait ce qu'il a fallu faire pour y'arriver.


J'ai connu une personne "carriériste" qui a passé un concours cat A (sans passer par la C ou la B). Cette personne n'a pas le même sens des "réalités" des bibliothèques que moi. En effet cette personne ne pensait "bibliothèque" qu'en terme de "bureaucratie" et je pensais "humain" "accueil" "animations"...quand nous discutions. 


Modifié par Chloé
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C'est sûr que, comme le dit Ferris, il doit bien y avoir quelques carriéristes dans la profession.


Il en existe partout. Sauf que ça ne me paraît pas très pertinent en bibliothèque (comprendre : en fonction publique, culture). L'administratif pur, ça me paraît plus opportun.


 


Et puis ce serait quoi le top summum d'une carrière de bibliothèque ?


Conservateur principal dans une des très grosses bibliothèques françaises ?


Inspecteur général des bibliothèques ?


 


J'avoue avoir du mal à projeter ce top summum.


A moins que ce ne soit ministre de la culture.  :wink:


 


Maintenant, je comprends fort bien quand Ferris dit : à un moment, il faut choisir... entre carrière et passion.


On peut toujours vouloir monter un peu plus, faire carrière pour faire carrière, au détriment de perdre tout ce qui fait aussi le plaisir de travailler en bibliothèque, pour la majorité. Contact avec le public, contact avec les documents, recherches et sélections de documents, diversité des missions, etc. (sans compter, comme l'explique Chloé, les tâches annexes)


 


Pas que la gestion ou la vision large sur le métier soient inintéressantes, il en faut, mais connaître la base et ce qu'aime la plupart, ça me paraît nécessaire pour être compris et ne pas planer seul à des kilomètres de distance du "métier".


  Bernard

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Etant de service tout l'après-midi à l'accueil (ça tombe pile...) je ne peux intervenir que maintenant.
Et l'intervention de Bernard tempère un peu ce que je viens de lire avec un certain effarement. Le monde des bisounours n'est donc pas mort...

Il faut savoir que si la notion de "carrière" dans le public n'est évidemment pas en rapport avec celle du privé, il existe des comportements propices à accélérer votre ascension vers certains "sommets", dirons-nous. On me les enseigna même il y a plus de trente ans comme des évidences.

Petite question pour se détendre : avez-vous vu un conservateur faire du prêt ? Moi si, une seule fois. en 1980. La Conservatrice de Nantes (on a aujourd'hui donné son nom à la Centrale) remplaçait à l'accueil dans une bib de quartier une bénévole absente. Une bénévole ! Elle aurait pu déléguer n'importe qui. Elle est venue. Et elle papotait avec les lectrices comme si elle avait fait ça toute sa vie. C'est une image rare qui restera longtemps dans ma mémoire. Mais oublions-là bien vite car ces temps et ces gens sont morts et enterrés.

1) Ne jamais passer plus de 5 ans dans le même poste (c'est un conseil officiellement délivré aux futurs cadres, je vous le rappelle), donc : quel que soit l'intérêt du poste et la passion qui vous porte...

 

2) Quand on mute, toujours viser une commune d'une taille (population) supérieure. But : arriver le plus vite possible dans une collectivité d'au moins 20 000 hab. C'est le piédestal pour aller plus loin. Parce que : responsabilités plus importantes (budgets, collections, direction de personnel, projets mieux financés) et primes (régime indemnitaire plus intéressant (il faut savoir qu'un bon régime indemnitaire peut très vite représenter un tiers ou plus en sus de votre salaire indiciaire). Et dans ce domaine on part du principe qu'une grosse collectivité paie mieux que des petites (ce qui n'est pas toujours vrai, mais objectivement c'est logique).

 

3) Quand vous êtes dans une collectivité de cette taille, passer le plus vite possible tous les concours, le but étant d'arriver à être cadre A assez vite. N'oubliez pas que si les conditions sont requises (20 000 h, et un certain nb de prêts annuels et de docs dans le fonds, que j'ai oubliés) et que vous dirigez la structure, vous rajoutez une NBI de 15 points d'indice.

4) Partout où vous passez, enrichir systématiquement votre CV par des actions valorisantes (restructuration du service, reprise de fonds, actions d'animation importantes etc..), même si vous ne restez qu'un an ou deux. C'est une priorité.

Et j'en oublie. Personnellement j'ai connu une personne qui a fait 7 postes en 12 ans, en commençant au bas de l'échelle comme contractuelle. Dans cette optique là. Elle a eu tous les concours. Dans certaines communes elle ne passait que pour valider le concours. Elle n'a rien planté, rien semé, rien récolté. Mais elle a fait une belle CARRIERE. Elle dirige PLEIN DE GENS, elle a PLEIN DE SOUS, et elle finira sans doute conservatrice avec une belle RETRAITE DE CONSERVATRICE, si ce n'est déjà fait car inutile de vous dire que ce sont là des gens qu'on perd vite de vue...

 

Ah, j'oubliais, c'est un profil qui nécessite une certaine souplesse au niveau des lombaires...ça aide.

J'aurais pu faire PAREIL. J'ai pas voulu. (je coince un peu des lombaires). Ces gens là existent, bien plus que vous ne le pensez. Et ce tournant carriériste, vous pouvez le prendre un jour, presque naturellement, le jour où il faudra simplement CHOISIR. Ce jour là, vos beaux discours d'aujourd'hui seront bien loin...

 

Et vous trouvez bien des arguments "passion". Par exemple, entre organiser une petite animation de merde avec des moyens de merde dans votre petite bib de merde, et se voir confier l'organisation d'un festival dans une ville de 50 000 habitants, y a pas photo, pour des "passionnés". Eh bien ça dépend de ce qu'on appelle passion probablement...

@ Bernard. Les Inspecteurs généraux des bibliothèques sont des gens très âgés, mais très méritants. Pas de concours, c'est au mérite. C'est eux qui supervisent l'organisation des concours d'ailleurs, et publient un rapport annuel à ce sujet. A lire, ils n'y sont pas toujours tendres (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid26566/rapports-de-jury-de-concours-des-bibliotheques.html )

 

Quant au ministre. Si un bibliothécaire devient un jour ministre de la culture, les bibliothèques sont sauvées. Ou foutues. Faut voir, si c'est un carriériste ou un passionné... :wink:

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"Eh bien ça dépend de ce qu'on appelle passion probablement..."


 


Ferris, exactement!! est-ce que vouloir rester B dans une médiathèque a taille humaine (dans une ptite ville de 5000hab) ça veut dire qu'on a pas d'ambition? qu'on aime pas son métier ou qu'on a pas envie d'évoluer? perso je ne vise pas du tout d'être conservateur...


j'ai envie aujourdhui d'évoluer, mais de rester proche des gens...


 


 


 


sur ce...je retourne à mes fourneaux! (velouté d'asperges miammmmm) ! 


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@Miel et Clanbib


 


Oui, et merci de poser la chose aussi simplement, mais voyez, même le terme "évoluer" est suspect. Evoluer comment, dans quel sens ? C'est quoi "plus de responsabilités", quand on fait déjà tout dans sa bib ? Bon, plus de sous, on sait ce que ça veut dire :D.


 


Tout est donc question de mentalité. Les mots sont les arbres rutilants qui cachent la forêt profonde de nos désirs secrets, pas toujours dicibles...


 


Bon ton histoire de velouté me donne des envies, je rentre bouffer....Quoique, là encore ça peut être à double sens. Heureusement, avec les asperges, on sait où on va :tongue:


 


Bonnes Pâques !

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La dernière fois que j'ai vu un conservateur faire du prêt, c'était en 2008... A reculons (et c'est pas facile :wink: )


 


Mais là n'est pas vraiment la question.


 


Ce qui me peine le plus dans une certaine "génération de cadre" (actuelle mais je ne généralise pas) qui sont passés par tous les statuts précaires (vacataires, CTP, remplaçants), puis par un ou deux grades en dessous, c'est qu'en général ils oublient très vite (par volonté, par la force des choses, par fainéantise) et vous rétorquent un jour pour se dédouaner de toute tâche "ingrate" : "Mais le service au public (accueil, prêts, renseignements,...) ne fait pas partie de mes missions premières". (véridique et vécu à moultes reprises).


Pour ma part, je pense sincèrement que le caractère de la personne fait tout (y'en a des gentils !). Je sais aussi que je ne veux pas être cadre (pour l'instant et pas ici) car la collectivité pour laquelle je travaille incite à ce genre de comportement.


 


Le management est entré dans nos murs. Il fera des dégâts. Il en fait déjà.


 


Chers collègues qui voulaient être cadre, gardez en mémoire tout ce que vous venez de dire (passion du métier et alii) et collez-le quelque part pour ne jamais l'oublier !


Au cas où je serais peut-être dans le coin pour vous le rappeler. :ninja:

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forcément je pense à ma chef, cadre A.. elle fait de l'accueil au moins une fois par jour, elle catalogue, elle fait des heures du conte avec moi, elle va conseiller les lecteurs, et bien sur elle s'occupe des marchés, des paperasses, des contacts avec les élus, des stats.....


si un jour je suis A, c'est à son image que je veux l'être, et je faillotte pas du tout , pas mon genre..


 


 


mon velouté était bon hihi!


un ptit flan caramel fait maison en dessert? :tongue:


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Clanbib tu es dans une profonde vérité quotidienne (et dans une baignoire aussi :hyper: ).


Le "ça fait pas partie de mes missions statutaires", c'est tous les jours que l'on peut l'entendre, surtout les jours où ça va pas fort dans les equipes. J'ai connu une fille du réseau comme ça qui persistait à cataloguer tout en manuel. Au début, personne comprenait pourquoi, on pensait qu'elle savait pas importer des paniers de notices, bref on se posait des questions. Et c'est une ses agentes qui nous a révélé le pôt aux roses : elle le faisait pour faire durer le plaisir (si on peut dire), afin de ne pas avoir à faire "autre chose". Et le catalogage étant dans ses missions statutaires, rien à dire. Tu vas pas me croire : parfois, elle recopiait même les 4° de couv d'Amazon, au lieu de les copier-coller. Que veux tu faire avec des gens comme ça ?


 


Le management est entré dans nos murs. Il fera des dégâts. Il en fait déjà. (par contre la connerie y est entrée depuis longtemps et n'est pas prête d'en sortir)


 


Voilà une phrase forte. Je suis jaloux de ne pas l'avoir trouvée...donc je rajoute du gras  :tongue: 


Avec ça tu as tout dit. Et c'est vrai qu'on oublie vite les années de galère et les bons sentiments.


 


Miel, tu me fais braire avec tes trucs maison. Moi ce sera juste un flanby périmé (mais de 2 jours seulement, normalement je risque rien...)


 


:D 


Modifié par Ferris
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Ferris, je mange les yaourts jusqu'à 10 jours après la date présumée de péremption, et je n'ai jamais été malade, donc ça devrait aller ! ;) Pour ma part c'était restau ce soir, mais je me serais bien invitée à la table de Miel !! À quand une rubrique gastronomique sur le forum ?? :D

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Valeryella Ella

Alors là c'est ce qu'on appelle de la digression pure et simple , bon yaourts , flans , flamby , bref bon weekend  de pâques , et Hello , il faut vraiment , mais vraiment que tu dormes la nuit!!


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Pour tenir la liste de Ferris à jour... Je ne suis pas admise. C'est raté pour moi. :(

Pour ma part, les résultats sont tombés en début de mois, mais il a fallu que je me concentre sur le boulot avec cet échec en tête. Et les proches, les collègues déçus pour moi ; l'obligation de repasser le concours la prochaine fois ; penser aux autres options :

- changer de collectivité à la fin de mon contrat car celui-ci prend fin avant qu'un autre concours d'assistant ne soit organisé

- passer le concours de bibliothécaire...

Félicitations aux admis et bon courage pour la suite à tous les autres.

Et surtout à très vite dans d'autres sujets du forum !!!! ;)

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Désolé pour toi Padawan et en espérant surtout que tu ne vas pas te retrouver sans contrat entre temps, car c'est ce qui compte le plus.


 


Si je me souviens bien tu étais sortie démoralisée, tu avais eu droit au bombardement des questions administratives, les fusions des collectivités etc.. et il semble même que tu pensais qu'il n'y avait que des élus et des administratifs dans ton jury de Pantin.


Content de voir que l'on aura toujours le plaisir de te relire sur le forum !


 


Je t'ajoute donc en ce triste dimanche à la "liste de Ferris" (page 67) (Bouh, ça fait Liste de Schindler, ce truc...)


 


Bonne fêtes de Pâques tout de même  :)


Modifié par Ferris
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Bonjour à tous,


 


D'abord merci de faire vivre cet item autour des concours. (et le forum de manière générale). Dernières révisions avant l'oral pour moi (CDG Bas Rhin), et j'avoue bloquer sur la question des supérieurs hiérachiques en bibliothèque... On a bien : directeur d'établissement, directeur des affaires culturelles, directeur général des services, élu à la culture, maire ? J'oublie quelqu'un ? Quid du supérieur administratif ?


Pardon si on a déjà répondu à la question et merci d'avance,


 


Bonne chasse aux oeufs en ce dimanche de Pâques


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Valeryella Ella

Supérieur administratif: le dgs directeur général des services et    bonnes révisions!! et désolé pour toi padawan, c'est démoralisant , vraiment....


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directeur d'établissement, directeur des affaires culturelles, directeur général des services, élu à la culture, maire ? J'oublie quelqu'un ? Quid du supérieur administratif ?


 


Ta liste est bonne, dans l'ordre, mais avec tous les cas de figure (notamment les réseaux), ça donne en remontant à partir de toi, si tu es C par exemple :


En milieu professionnel :Assistant chargé de l'encadrement, Directeur de la bib, Directeur du Réseau intercommunal des bibliothèques, Directeur des Affaires culturelles (ou de l'Action culturelle).


Administrativement et donc au dessus de tous ces gens là : Directeur General des Services :le DGS est le chef du personnel de la collectivité), comme le dit Barberylane, 


Par contre aucun rapport hierarchique avec un élu, quel qu'il soit. Le DGS est aussi le représentant de l'Autorité territoriale (Maire, Président le Communauté)


 


Ce qui est plus problématique c'est de savoir quel est le parcours hierarchique à suivre si tu veux par exemple faire une demande, contester quelque chose, ou simplement faire passer une info.


 


Normalement c'est ton directeur d'établissement qui fera remonter le truc jusqu'à la personne concernée (à lui de sauter ou respecter certains echelons, c'est de sa responsabilité) ou qui tranchera directement, selon le sujet. Si c'est une demande concernant ton statut, tes primes, ou une plainte, c'est uniquement le DGS et tu as le droit dans ce cas de passer par dessus les autres échelons. Mais bien être sûr du sujet. Dans des cas précis personnels (maladie, difficultés familiales...) l'info peut passer directement à la Direction des ressources humaines qui est tenue à la discrétion professionnelle. Et inversement, par exemple, une info transmise par la médecine du travail le sera à ta DRH. Et restera confidentielle sauf si elle affecte ta situation professionnelle.


 


Par contre tu n'as pas à adresser directement une note ou une info à un élu, et ceci quel que soit ton grade ou ta fonction. Tu dois passer par le DGS qui transmettra s'il le juge utile. Tu libelles ton courrier à Monsieur le Maire S/C Monsieur X directeur général des services (S/C = sous couvert de).


 


​Se méfier des habitudes locales (notamment dans les petites collectivités, où des échelons manquent, où souvent le C/B est le seul salarié, et où on s'adresse directement au Maire, y compris si on le rencontre chez son boucher...). Elles existent bien sur sur le terrain et représentent des commodités, mais restent illégales, ne respectant pas l'organigramme de la Fonction publique. Donc en réponse-concours, tu n'en tiens pas compte.


 


Je profite de cette réponse pour donner une info, correspondant à une question posée à un candidat (donc elle peut revenir) : combien y a-t-il de filières dans la FPT : 8 filières


 


Un petit lien pour la route : http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Lesfilieresetcadresdemploisdelafonctionpubliqueterritoriale


 


Bonnes révisions ! :) 


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Merci beaucoup Ferris et Barberylane (je suis trop fan des chroniques de San Fransisco) pour vos réponses, j'étais effectivement en train de m'emmêler les pinceaux !


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Bonjour bonjour !


 


J'espère que nos derniers courageux candidats à passer la douce épreuve de l'oral cette semaine ont échappé à la crise de foi(e) en cette période pâquerette, et qu'ils sont fin prêts pour nous faire-part de leurs retours (ou de leur mariage, au choix).


(Désolée pour cette flopée de jeux de mots pourris, mais j'ai voulu suivre le conseil de barberylane : j'ai dormi, ça ne m'a pas réussi  :sweat:)


 


Je reviens donc après avoir sommeillé et mangé du chocolat tout le week-end  :sick: pour aborder la question du non-verbal, car je crois qu'on n'en a pas beaucoup parlé, me semble t-île (de pâques) (bon ok, je sors...)


 


En effet, une grande partie de la communication passe par le non-verbal, il est donc très important de faire attention à ces petits gestes qui nous trahissent (les mains qui tremblent, se toucher les cheveux, le stylo que l'on fait claquer frénétiquement pendant qu'on parle...). J'ai eu l'occasion d'observer mes camarades en préparation, et c'est très instructif de se mettre à la place du jury et de voir ce qu'il perçoit. Par exemple, je me souviens d'une personne qui répondait très bien aux questions, très performante dans l'expression orale, mais qui tapotait avec son pied tout le long, on n'entendait que ça : tap tap tap tap tap tap... ce qui polluait un peu l'entretien, dommage. N'hésitez donc pas à vous filmer, ou mieux, à vous entraîner devant quelqu'un, car ce sont des petits détails dont on ne se rend pas forcément compte, trop concentrés que l'on est sur la prestation orale et le contenu de l'exposé, mais qui ont leur importance ! La voix aussi : très important de garder un rythme dynamique tout le long, car il arrive souvent avec la fatigue que le débit et le ton flanchent sur la fin... il faut tenir bon jusqu'au bout ! Regardez bien le jury, ne planquez pas vos mains (sauf si vous avez tendance à vous ronger les ongles), mais utilisez-les plutôt pour appuyer une idée forte. Attachez-vous les cheveux si vous êtes tentés de faire du tricot avec, ne posez rien sur la table devant vous, quoi que ce soit, ça vous évitera d'avoir envie de le tripoter...  :tongue:


Très importante aussi la façon dont on entre et dont on sort. N'oubliez pas que les premières secondes où le jury vous voit sont déterminantes, il se fait déjà une idée avant même que vous n'ouvriez la bouche. 


Les ouvrages de préparation aux entretiens d'embauche sont de bons outils car ils proposent des conseils généraux qui peuvent s'appliquer à des situations différentes (recrutement, concours, examens, prise de parole en public...)


 


Sinon pour ceux qui veulent creuser un peu plus j'ai trouvé ça, je ne sais pas ce que ça vaut, mais ça a l'air assez complet et c'est le plus récent sur le sujet : La Communication non verbale, comprendre les gestes : perception et signification de Guy Barrier (éd. ESF)


 


Bonnes révisions et bon choco !!!

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@ Hello, c'est vrai que la communication non verbale est très importante, mais on a tendance à se concentrer davantage sur les savoirs théoriques ! Alors avoir plus de temps pour préparer le concours permet de se pencher un peu sur cette question. Je me revois devant le jury, les mains sur les tables, mais avec les doigts entremêlés.... Stressée, stressée stressée...


 


Bref, plus ça va plus cette attente est stressante, vivement vendredi et ce ne sont pas les rennaises qui vont me contredire :) L'avoir ou pas, j'ai hâte d'être fixée !


Vers quelle heure ça sera mis sur le site, quelqu'un sait ?


 


Bon courage à tout le monde (pour les révisions, l'attente....)


Modifié par josiane
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Pour les écrits à Rennes, les résultats étaient censés être dispo en ligne vers 14h, mais ils y étaient dès midi (peut-être même avant). Pour l'Alsace, ils devaient paraître le 18 avril, et en fait tout le monde était fixé la veille... Peut-être le serons-nous jeudi ! ;)

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Les anciens manuels nous disaient :


 


Ne cherchez pas à jouer un rôle, le jury n'est pas dupe, il le verra. Restez vous-même, naturels et spontanés. Ça fera moins peur au jury de voir un humain bafouiller et rougir un peu qu'un espèce de robot imperturbable qui récite froidement son texte ! 


 


Puis, suite à une réactualisation :


 


Bref, mon conseil : faites comme vous le sentez, et puis c'est tout.


 


Mais la derniere version revient sur tout cela et nous affirme :


 




Très importante aussi la façon dont on entre et dont on sort. N'oubliez pas que les premières secondes où le jury vous voit sont déterminantes, il se fait déjà une idée avant même que vous n'ouvriez la bouche. 




 


Il s'agit donc bien de toute dernière réactualisation du fameux manuel en trois parties, devenu introuvable : Comment manager un jury sans dire un mot. Je subjugue de mon seul regard, et bien sûr : castings de mode et concours de la FP même combat, ce corps qui fait tout. Ce sont des classiques du management moderne et du developpement personnel.


 


En effet, ce qu'on sait peu c'est que le jury se pose volontairement dans la situation suivante : nous allons juger des capacités d'un futur cadre, et le meilleur moyen, c'est de faire comme si nous étions son équipe et de voir comment il nous "manage". Tout est là.


 


Entrez par la porte, c'est fondamental, sinon le jury se fait une idée étrange de vous. Entrez également debout et non pas à quatre pattes, ça n'a l'air de rien me direz-vous, mais ce sont des petits détails qui rassurent le jury sur vos capacités manageriales.


 


Un petit truc : est-ce que vous vous retournez pour fermer la porte, ou non? Eh bien des études très sérieuses ont démontré que se retourner à ce moment crée une situation négative et peut déstabiliser le jury. En effet la seule fois où il vous verra de dos, sera à la fin de l'entretien. Le vivre au début peut être perturbant pour certains jurés qui ne savent plus si c'est le début ou la fin, si c'est la précedente candidate qui sort une deuxième fois etc...Une astuce : fermer la porte sans se retourner, d'un coup de pied en arrière en regardant fixement le jury. Cette technique démontre d'une part votre capacité à innover, voire à impressionner votre future équipe, et votre réactivité dans des situations inattendues. Le regard fixe montre votre détermination : vous assumez parfaitement votre acte et avez du caractère. C'est extrêmement positif.


 


Asseyez vous sur la chaise et non pas à côté. Evidemment il y a mieux. Il est de notoriété publique que retourner la chaise d'une main et s’asseoir dessus à califourchon, pour terminer bras croisés sur le dossier, puis tête droite et regard fixe, est une technique éprouvée, mais elle nécessite une certaine dextérité. Entrainez-vous. C'est le corps qui fait tout.


 


Les premières secondes, si importantes pour impressionner favorablement le jury, sont ainsi passées, et à votre avantage, uniquement par une gestuelle appropriée. Ne tentez pas d'y ajouter quoi que ce soit du type bonjour, sourire, présentation etc...ça casserait totalement l'effet volontariste du début. Le jury sait qui vous êtes, il a votre CV devant lui, il sait que vous n'avez aucune réelle envie de lui dire bonjour. Se livrer à ces simagrées donnera de vous une image très négative (perte de temps, gaspillage, hypocrisie, trop polie pour être honnête, tourne autour du pôt pour finalement faire à côté, etc...). N'oubliez pas que vous devez donner, non pas une image de vous, mais une image du cadre sûr de lui, écrasant et dominateur que vous serez.


 


Le jury se fait une idée de vous "avant même que vous n'ouvriez la bouche", nous dit le nouveau manuel. Pourquoi donc en rajouter, puisque c'est joué. Car ainsi que le disent toutes les notes de cadrage, c'est l'impression qui compte. La façon de donner vaut plus que ce qu'on donne, c'est bien connu. Vous pouvez donc sortir, ou rester, cela ne changera plus grand chose. La plupart du temps on reste, mais en regardant ostensiblement sa montre, pour prouver qu'en bon manager la réunion est minutée et qu'on est pas la pour perdre son temps, car le temps c'est l'argent du contribuable. Il s'agit donc, là encore uniquement par une gestuelle adéquate, d'inciter le jury/équipe à aller doit au but. Cette démarche est très appréciée.


 


Comment sortir ? Là, il ne faut pas se faire d'illusions : de toutes façons sortir est degradant. Eux restent et vous partez. Les uns s'en vont, les autres partent, comme dit le proverbe..;Et ce sont toujours les meilleurs qui partent etc. Vous pouvez sortir en tortillant des hanches et du fessier, tout droit ou en zig zag, à reculons, en jonglant avec des balles, par la porte ou par la fenêtre, ça ne changera rien : vous partez. Solution : Ne partez pas, restez et demandez poliment au jury de sortir ou de faire une pause, en lui signifiant que, de votre point de vue, l'entretien est terminé. C'est ce que vous ferez en réunion professionnelle en tant que manager de votre équipe, c'est donc bien ce que le jury attend de vous, cette capacité à manager toute l'entrevue, et jusqu'à la fin. Demontrez-le.


 


Ceux qui auront vu leur jury de dos ont gagné ! 


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@Ferris


 


Donc, si je comprends bien, tu préconises d'entrer et de saluer à la japonaise, et idem à la sortie.


 


Tu remarqueras que les portes coulissantes sont plus adaptées à ce genre de situation. Ce qui prouve que les japonais sont un grand peuple !


 


Mais bon, si on veut vraiment marquer des points, il me semble que demander : "et vous, vous êtes là pour quoi ?" devrait bien égailler la situation. Sinon, un plateau de thé, ou des petits gâteaux, ou encore quelques spécialités régionales démontreront une capacité d'accueil hors du commun.


 


Je me demande si une affiche du prochain congrès ABF, que l'on placerait derrière soit sur un chevalet portatif n'en jetterai pas un max aussi. :frantics:


 


On a aussi le côté geek ipad. On se met derrière le jury, on passe ses bras autour d'eux, et hop, en avant la photo sur les réseaux sociaux.  :hug:  (Mais après, il ne faut pas s'étonner d'avoir des questions sur les réseaux sociaux, vous êtes prévenus ! :whistle: )


Mais on aura vu le jury de dos ! Ah ! Ah ! :laugh:


 


 


Sinon, pour le côté porte, un bon coup de tatane en entrant, ça permet une entrée fracassante.


 


Avec un peu de bol, la porte n'y résistera pas, et il n'y aura plus de problème pour la fermer. :pinch:


Cool !


 


Sinon, il reste une dernière solution, on s'écrase contre la porte fermée, de manière à ce qu'un membre du jury se précipite pour ouvrir la porte, vous découvre par terre, affalé(e), vous aide à venir jusqu'à votre siège... et retourne fermer la porte !


 


Ainsi, on ne montre pas son dos en entrant. :cat:


 


Et puis le jury devrait se montrer plus tolérant si vous êtes plus lent à répondre.


 


Sûr que si vous êtes le dixième à pratiquer cette astuce, une béquille sera plus crédible. :bug:


  Bernard (qui souhaite bon courage aux derniers à passer)


Modifié par B. Majour
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Geniaux les Japonais, c'est vrai. Civilisés ces gens-là, pas comme nous. J'aime bien aussi le défonçage de porte. On peut le faire entre candidats en attente dans le couloir : on fait un lancer de candidat sur porte...Après y a plus de confidentialité et le jury est obligé de trouver un autre local. Et ça fait un concurrent de moins. :bye:


On le faisait au lycée : on bousillait toutes les portes des chiottes des filles (verrous ET dégondage pour pas qu'il y ait une copine qui surveille ou tienne la porte), pour qu'elles aillent dans les chiottes des mecs. Fin et racé, délicatesse et stratégie. Ah les belles années...! :D


 


Mais le top, tu as raison  c'est demander au jury ce qu'il fout là ! :tongue:


Modifié par Ferris
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@Ferris! t'es trop fort toi !! :laugh:


eh bien moi.. on m'a demandé de laisser la porte ouverte en partant, au moins pas de questions à se poser! (sauf que j'étais trèèèèèèèèèèèès tentée de rester dans le couloir pour écouter leur discussion pour débriefer de ma prestation ! :fear:


 


 


moi je dis le point fort : le sourire !!!! tout simplement parce qu'il est contagieux ! :rofl:


je dis bien le sourire! pas le rire nerveux!


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